Des togolais font face à une escroquerie numérique d’une ampleur inquiétante. Le Centre National de Réponse aux Incidents de Cybersécurité (CERT.tg) à émis une alerte officielle. Cette fraude bien orchestrée repose sur des promesses de gains rapides à travers des commissions sur des ventes, des investissements fictifs ou encore des systèmes de parrainage.
Les escrocs, opérant principalement via les réseaux sociaux et les messageries instantanées, se présentent comme représentants d’entreprises aux noms séduisants mais totalement fictifs, telles que « Terra Oil », « N.K.A » ou des entités prétendument affiliées à Amazon.
« Une fois le contact établi, les victimes sont invitées à s’inscrire sur des sites frauduleux. Parmi lesquels figurent les plateformes identifiées comme « https://www.cch-shop.top » ou « https://oil.earnxpay.com », puis incitées à effectuer des dépôts d’argent via des services de mobile money comme Mixx Togo, Moov Money ou Orange Money. Une fois les transferts effectués, les auteurs de cette escroquerie numérique deviennent injoignables, laissant les victimes sans recours immédiat », a révélé le centre.
Escroquerie numérique et données personnelles
Le CERT.tg alerte également sur la collecte de données personnelles sensibles opérée par ces escrocs, exposant les victimes à des risques supplémentaires tels que le piratage, le chantage ou l’usurpation d’identité.
L’enquête révèle par ailleurs que les numéros de téléphone utilisés dans cette arnaque sont basés au Togo, en Côte d’Ivoire et au Nigeria, confirmant le caractère transnational de cette escroquerie numérique.
Face à cette menace croissante, le CERT.tg appelle la population à une vigilance extrême. Il appelle à éviter toute inscription sur ces plateformes douteuses, à ne jamais transférer d’argent à des entités non vérifiées, à ne pas partager d’informations personnelles sensibles, et signaler toute tentative suspecte.
À travers cette alerte, l’institution vise à renforcer la culture de cybersécurité au Togo, dans un contexte où les dérives numériques évoluent aussi vite que les outils censés nous protéger.
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