Mila Aziable et Dona Jean-Claude Houssou respectivement président du Haut Conseil Interétatique (HCIE) du Togo et du Bénin reviennent à leur tour sur la nécessité pour chaque pays d’importer de ses besoins complémentaires en énergie. A la 105è session extraordinaire tenue le 25 mars dernier à Cotonou au Bénin, les deux ministres de l’énergie réitèrent la décision de dissoudre la Communauté Électrique du Bénin (CEB).
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Cette décision avait été prise le 27 novembre 2018 à Lomé lors d’un mini-sommet. Conformément aux conclusions du sommet des Chefs d’État du Bénin et du Togo sur l’avenir de la CEB, le HCIE propose à Faure Gnassingbé du Togo et à Patrice Talon de dissoudre la CEB.
L’article 2 de cette décision portant proposition de la dissolution de CEB précise que les présidents du HCIE de la CEB sont chargés chacun en ce qui le concerne de l’application de ladite mesure qui a pris effet depuis le 25 mars dernier, date de sa signature.
Jusque-là, la CEB, structure commune aux deux pays, chargée d’assurer « le service public de production et de transport de l’énergie électrique », avait des privilèges d’acheteur unique. Et surtout, chacun des deux États s’était engagé à ne conclure aucun accord séparé d’importation d’énergie électrique.
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Selon le communiqué du mini-sommet de novembre 2018 « chaque Etat assurera l’importation directe de ses besoins complémentaires en énergie ».
Il a été signalé à l’époque que la CEB était en instance de changer d’objet social.
« La CEB devient désormais gestionnaire de réseau de transport d’énergie avec pour activité connexe la poursuite de l’exploitation des moyens de production du barrage de Nangbéto et des deux turbines à gaz installées dans les deux pays. », indiquait a note qui, dans la foulée, annonçait une restructuration de la compagnie, face à son manque avoué d’efficacité et de résultats.
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