Le ministère des enseignements du Togo n’a pas pour l’heure de ressources financières pour gérer les dépenses des premiers mois dans les écoles publiques. Pour pallier ce manque, Dodzi Komla Kokoroko ordonne aux chefs d’établissement de recourir aux frais parallèles pour l’organisation des compositions du 1er trimestre. Actuellement, les directeurs d’établissement font une course contre la montre dans la collecte de ces fonds
Une note a été envoyée jeudi dernier aux directeurs régionaux de l’éducation dans ce sens.
« En attendant la mise à disposition des subventions à titre compensatoire, je vous demande d’instruire les chefs d’inspection et les chefs d’établissement à recourir aux fonds parallèles pour l’organisation des compositions du premier trimestre », a écrit Prof Kokoroko.
Le ministre en charge des enseignements primaire, secondaire et technique engage les concernés à une utilisation » optimale » et « parcimonieuse » des fonds en tenant compte des besoins réels liés à l’organisation des compositions.
A cet effet, il prévient que toute utilisation malveillante de ces fonds sera sévèrement punie et promet un remboursement sur justification.
« Le remboursement sera fait au regard des pièces justificatives des dépenses engagées », a-t-il ajouté.
Depuis la diffusion de la note du ministre Kokoroko, c’est la course contre la montre dans les différents établissements.
Sur toute l’étendue du territoire national, les Directeurs d’établissement ne cessent d’inviter les élèves à faire entrer les fonds parallèles en question afin de leur permettre d’organiser les compositions du 1er trimestre.
La pression est beaucoup plus perceptible au niveau des écoles primaires et des collèges d’enseignement général.
Notons qu’au Togo, les frais de scolarité dans l’enseignement secondaire pour le compte de l’année scolaire 2021-2022 ont été rendus gratuits par le gouvernement.