Dr Jean-Emmanuel Gnagnon, président du Mouvement togolais pour la restauration a pris part au premier congrès national du Parti « Force aux Peuples » organisé mardi en Côte d’Ivoire. C’est en signe de soutien à Innocent Gneblin, premier responsable de cette formation politique sœur. A l’occasion, Dr Gnagnon s’est exprimé sur les défis à relever par les jeunes politiques africains pour faire avancer le continent.
Le congrès est placé sous le thème : « Force aux peuples pour une alternative de cohésion sociale, de modernité et de prospérité partagée ». Une thématique que partage le mouvement togolais pour la restauration.
Le Dr Jean-Emmanuel Gnagnon, au cours de son intervention, a salué l’engagement de Forces aux Peuples. Pour lui, la classe politique doit prôner une véritable alternative de cohésion sociale, gage du Vivre-ensemble.
« Nous avons un regard assez proche de tout ce qui se passe en Afrique et il faut absolument qu’une nouvelle génération commence par émerger véritablement et pouvoir retracer la voie pour une Afrique nouvelle. Nous disons toujours qu’il faut capitaliser les efforts déjà fournis par les uns, les autres, mais aujourd’hui il est tout à fait bien fondé de pouvoir revoir l’Afrique d’un autre œil », a indiqué Dr Gnagnon.
Celui-ci pense qu’il faut construire des nations unies, en se donnant la main, et ne surtout pas avoir des ennemis lorsqu’il s’agit de l’engagement politique.
Dr Gnagnon adepte du vivre-ensemble
« Nous devons continuer d’œuvrer véritablement pour la paix et la stabilité et surtout pour la convivialité, la fraternité de nos nations. C’est pour cela que le vivre-ensemble a été élaboré au Togo, nous continuons de propager ce message de vivre-ensemble », a-t-il ajouté. Gnagnon.
Selon, Dr Jean-Emmanuel, l’urgence appelle cette jeune génération à mettre en place un réseau d’acteurs convaincus pour la restauration des Etats africains en donnant forces aux peuples.
De même, il a fait comprendre la nécessité d’un quelconque chantier déjà ouvert pour regrouper dans plusieurs pays africains, notamment la Guinée Conakry, la Côte d’Ivoire, le Togo, le Mali, le Liberia, le Burkina, la Centrafrique, le Ghana, des jeunes acteurs politiques.
Ceci, dans le but de fédérer les énergies afin de réaliser les transitions générationnelles et sauvegarder le capital d’expériences et d’acquis au bénéfice d’une Afrique nouvelle, véritablement indépendante et résiliente face aux enjeux mondiaux de tous ordres.