Prof Komla Dodzi Kokoroko a passé mardi le témoin de la Présidence de l’Université de Lomé à Prof Adama Mawulé Kpodar. Ce dernier a été nommé le week-end dernier en remplacement de son binôme de toujours. Le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Prof Majesté Ihou Wateba a salué un esprit transformateur et transcendant du président sortant. Selon lui, si Dodzi Kokoroko n’avait pas existé, il aurait fallu l’inventer.
Ihou Wateba salue un grand homme
Dans son discours à l’occasion de la passation de service, Ihou Wateba a louangé le ministre Kokoroko, un grand homme. Prof Wateba a été Doyen de faculté sous la présidence de Prof Kokoroko avant d’être promu ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Le désormais ancien président de l’UL est aussi ministre des enseignements primaire secondaire technique et de l’artisanat depuis octobre 2020.
Prof Wateba témoigne avoir travaillé avec un homme de valeur, de si grande intelligence, un homme aussi brillant, tout simplement unique dont il est fier d’avoir partagé des moments difficiles mais aussi beaucoup plus agréables.
« Le Ministre Dodzi Kokoroko est le meilleur de tous les Présidents que nous avons connus. Il a hissé notre Université à un niveau d’ambition inégalée, et, je peux même dire que, s’il n’avait pas existé, il aurait fallu l’inventer », a loué Prof Ihou Wateba.
Des réalisations sans budget
Le ministre en charge de l’enseignement supérieur révèle que Prof Kokoroko n’avait pas de budget d’investissement mais il a investi à l’Université de Lomé de 2016 jusqu’en 2023.
« Il n’y avait pas de budget d’investissement pour les Universités. Il n’y a que des budgets de fonctionnement. Toutes les rues que vous voyez, c’est avec le même budget depuis 15 ans. Pour construire un kilomètre de route, ça coûte un milliard. À l’intérieur de l’Université de Lomé, nous avons jusqu’à 4 à 5 km de route aujourd’hui. Sans compter les amphithéâtres. C’est pour vous dire tout simplement que, je suis certes à la tête de l’Enseignement Supérieur mais, c’est le meilleur pour tous. Nous célébrons le départ d’un grand homme qui a marqué notre institution », a-t-il déclaré.
Les exploits de Dodzi Kokoroko à la tête de l’UL
Dodzi Komla Kokoroko a pris la présidence de l’Université de Lomé (UL) en mars 2016 à l’époque où tout est encore sens dessus sens dessous.
Mais grâce à lui, le temple du savoir vient d’être classé 3è des universités francophones africaines avec la dignité de l’étudiant togolais rétabli.
Sous son règne, l’affichage des résultats des différents examens se fait dans un délai raisonnable et il y a une organisation régulière du recrutement des enseignants par vague et par les comités scientifiques des facultés.
L’histoire retient également que c’est au temps du Prof Kokoroko qu’il y a une instauration d’un calendrier universitaire standard avec des vacances pour tous, une rémunération des doctorants correcteurs des copies d’examens, un meilleur encadrement des doctorants, une augmentation du nombre de soutenance de thèses de doctorat et une augmentation considérable des colloques nationaux et internationaux financés par l’université de Lomé.
L’UL, de la brousse à un site touristique
Prof Kokoroko est aussi celui qui a donné à l’UL une peau neuve. Jadis appelée ironiquement « brousse », l’UL est devenue ces dernières années un site touristique.
Construction des amphis et Agora, bitumages des routes, construction d’un lieu de spectacle-Scène Bella Bellow-, rénovation des cités, construction d’un terrain de football à la norme internationale, construction des terrains de handball et basket et volleyball, rénovation du restaurant de l’université de Lomé sont autant d’infrastructures qui ont changé le visage de l’UL. Mais pas que.
Des infrastructures modernes
L’éclairage des artères de l’université, clôture de l’université, construction des parkings sécurisés sous vidéo surveillance, construction des nouveaux bâtiments administratifs et services universitaires, installation de Wi-Fi gratuit à l’université complètent la liste des infrastructures réalisées par Prof Dodzi Kokoroko.