Le 5e anniversaire des Forces Démocratiques pour la République (FDR) a été célébré dimanche à Lomé. A l’occasion, Me Dodji Apevon, président de ce parti politique et ses fidèles ont passés en revue tout le parcours fait par les FDR depuis sa création le 26 novembre 2016. Ils se félicitent d’avoir contribué à la lutte pour l’alternance politique au Togo même si cet objectif n’est pas encore atteint.
Pour Me Apevon, FDR n’a pas pu atteindre ses objectifs à cause de plusieurs événements qui ont jonché son parcours. Toutefois, il se félicite d’avoir contribué à la lutte pour l’alternance politique et entend tirer des leçons de ses 5 ans de parcours pour réorienter le combat.
« C’est un bilan non exhaustif parce qu’il y a eu beaucoup d’événements qui ont jonché le parcours. Nous nous sommes lancés dans cette bataille le 26 novembre 2016. Et dans l’enthousiasme nous avons décidé de conquérir le terrain. Mais plusieurs événements ont surgi. Il s’agit de ce qui a conduit à la mise en place de la C14. Nous avons beaucoup contribué parce qu’avant d’arriver à la création de la C14, nous avons d’abord commencé par le groupe des 6. Après nous avons constitué un groupe avec nos amis du CAP 2015 et ensemble nous avons fusionné les groupes et avec le PNP nous avons créé la C14 », a indiqué le président.
Me Apevon a rappelé que l’échec de la lutte pour l’alternance politique et la situation politique actuelle est imputable à tout le monde. Pour lui, tout le monde est fautif y compris les journalistes, les politiques, la société civile, la diaspora, la population togolaise de par son comportement.
Dodji Apevon veut situer les responsabilités
Il ajoute que chacun doit reconnaître qu’il en est pour quelque chose dans cette situation et apporter sa contribution pour la reprise de la lutte.
« Nous devons courageusement reprendre la lutte. Mais avant de la reprendre et parler d’un regroupement quelconque de partis politiques, nous devons faire une analyse au niveau de chaque parti politique pour savoir ce qui a pu provoquer ce qui nous est arrivé. Et chacun doit reconnaître sa contribution dans cette déconfiture. Après la reconnaissance de sa faute, chacun devra aller vers l’autre pour demander pardon. C’est seulement à ce prix que nous pouvons créer le climat propice pour recommencer la bataille », a insisté Me Dodji Apevon.
Pour atteindre leurs objectifs, les FDR pensent à une remobilisation du peuple pour la reprise du combat. Le parti entend poursuivre le travail de reconquête du terrain.
« Lorsque les citoyens sont découragés aujourd’hui, nous avons la responsabilité d’aller les remobiliser et les réarmer mentalement pour repartir au combat. C’est le nœud même de notre bataille », a-t-on révélé.
Il faut rappeler que les festivités du 5e anniversaire des FDR ont débuté vendredi dernier par une prière musulmane à la mosquée d’Agoè Zongo.