Le Conseil National du Patronat du Togo (CNP-Togo) a démarré mardi à Lomé un atelier de formation sur le dialogue social, la négociation collective et les techniques de gestion et de prévention des conflits de crise. Il est initié à l‘endroit d’une trentaine de personnes, membres du Cadre Permanent de Concertation Bipartite (CPCB). Par cette initiative, le patronat veut habiliter les acteurs à assumer leurs rôles non seulement de promoteurs du bipartisme mais aussi de médiateur ou de conciliateur en cas de crise dans les entreprises.
L’initiative s’inscrit dans la droite ligne du Cadre Permanent de Concertation Bipartite (CPCB), une structure bipartite mise en place par le Patronat togolais et les centrales syndicales à travers un protocole signé en août 2020.
« Ce cadre se veut une réponse à la nécessité pour les acteurs du secteur privé togolais de se doter d’un instrument spécifique de dialogue en vue de créer et de renforcer la culture de la négociation et de la concertation. La crise Covid19 est venue actualiser cet impératif », a indiqué Claude Gbikpi, représentant du président du CNP-Togo.
Les 3 jours de travaux permettront aux membres du CPCB d’avoir une compréhension approfondie du dialogue social, de ses enjeux et du rôle des acteurs. L’activité se déroule en présentiel notamment avec les 14 titulaires et les suppléants ainsi que les 2 membres du secrétariat technique.
CNP-Togo donne les fondamentaux de la négociation
Le cadre se veut un instrument de pacification des relations de travail dans le secteur privé. Ils seront ainsi en mesure de comprendre la dynamique et l’évolution des relations de travail.
« Nous allons travailler sur la maîtrise des fondamentaux de la négociation collective, maîtriser la dynamique de l’évolution des conflits et des influences qui peuvent l’apaiser ou l’aggraver. Ainsi que les outils pour participer à la création d’une culture de dialogue social au Togo propice à la productivité et à la prospérité partagée », a fait savoir Faustin Amoussou, spécialiste en dialogue social au BIT, formateur des participants dudit atelier.
Il est par ailleurs attendu des participants d’avoir à la fin des travaux, une compréhension renouvelée du dialogue social, de sa portée et de ses effets et de mieux cerner les conditions essentielles de réussite du dialogue social.
Cette rencontre se tient grâce à l’appui technique et financier du Bureau International du Travail (BIT).