Des journalistes membres du Syndicat National des Journalistes Indépendants du Togo (SYNJIT) intègrent le mécanisme solidaire de couverture des risques financiers liés à la maladie. Les premiers kits INAM ont été remis à certains membres du SYNJIT mercredi à Lomé. Un projet qui a abouti grâce à l’Institut national d’assurance-maladie (INAM) qui couvre les agents publics et parapublics depuis 2012.
L’initiative matérialise ainsi l’assurance maladie des journalistes et de leurs familles. Un grand pas dans l’amélioration des conditions de vie et de travail des journalistes de la presse privée. Pour le Secrétaire général du SYNJIT la démarche s’explique par la nécessité d’œuvrer pour améliorer la situation des journalistes.
« Nous avons trouvé important de souscrire à l’assurance-maladie de l’INAM pour nos syndiqués, parce qu’aujourd’hui, nous travaillons dans une situation précaire. Presque tous les journalistes ne sont pas déclarés à la Caisse nationale de sécurité sociale et étant conscient de cette situation, nous avons jugé bon de faire bénéficier nos membres de l’assurance-maladie », a indiqué Isidore Kouwonou.
Les journalistes détenteurs des kits INAM et leurs familles bénéficieront ainsi d’une couverture maladie de la part de l’INAM.
Pour le Coordonnateur INAM Région Lomé, Gilbert Adomey, l’assurance-maladie élimine les risques financiers liés à la maladie, évite aux journalistes bénéficiaires de se ruiner ou de s’endetter en cas de maladie.
« Elle leur évite également de retarder le recours aux soins ou d’abandonner un traitement par manque d’argent et rend solvable leur demande de soins », a-t-il précisé.
Les journalistes bénéficiaires ont salué la concrétisation du projet porté par le Bureau exécutif de leur syndicat.
Dr Gilbert Tsolenyanou, le Secrétaire Général du Syndicat national des praticiens hospitaliers du Togo (SYNPHOT) était présent à la cérémonie. Il a invité les bénéficiaires à faire un bon usage des kits pour contribuer à la pérennisation des services INAM.
Par ailleurs, Dr Tsolenyanou a insisté sur la nécessité pour tous les journalistes togolais d’avoir un bilan de santé. Il avait annoncé en début un projet de son organisation dans ce sens.