Le gouvernement togolais est préoccupé par les dégâts enregistrés ces temps-ci à Hila-Condji (frontière Togo-Bénin) suite à des inondations sur la côte. Le ministre de l’économie maritime, de la pêche et de la protection côtière a exprimé sa compassion et sa solidarité aux populations de la zone. Edem Kokou Tengue a ensuite rassuré les victimes des actions concrètes qui seront menées à leur endroit.
Les dernières pluies enregistrées au Togo ont provoqué plusieurs inondations un peu partout dans le pays. Mais c’est le cas de Hilla-Condji qui retient plus d’attention. Dans cette localité, plusieurs maisons se sont retrouvées sous l’eau.
A travers un communiqué rendu public lundi, le ministère de tutelle a exprimé sa compassion et sa solidarité, qui traduisent en même temps celles de tout le gouvernement aux victimes.
« Nous tenons à exprimer notre grande compassion et notre solidarité à l’endroit des victimes de ce phénomène pour lequel le président de la république accorde une attention particulière et œuvre inlassablement à sa résolution », a indiqué le ministre Edem Kokou Tengue.
Il a fait aussi comprendre à la population que le gouvernement travaille d’arrache-pied pour la concrétisation des projets mis en œuvre en vue de limiter les catastrophes du genre dans les zones frontalières. Toutefois, il s’est prononcé sur le projet WACA ResIP, initié pour renforcer la résilience des communautés et des zones cibles dans la zone côtière.
« Nous rassurons nos compatriotes que, dans le cadre du projet WACA ResIP, les travaux de protection côtière et de réhabilitation, planifiés par le gouvernement, démarreront avant la fin de l’année 2021 », a rassuré le ministre Tengue.
Le programme en question appuie les efforts déployés par des pays de la sous-région pour améliorer la gestion de leurs ressources côtières communes et réduire les risques naturels et anthropiques auxquels sont exposées les communautés côtières.
L’initiative financée par la Banque mondiale, consiste à la construction et l’extension d’épis, le remplissage des bras de lagunes abandonnés, la construction de pistes cyclables et parkings, ou encore l’achèvement de la construction du segment de côte transfrontalier.