Régler les questions de genre, de violence, de stéréotypes de sexe, de croyances néfastes et de mauvaises pratiques, c’est le but d’un programme initié à l’endroit des enseignants togolais. Ce programme devrait aboutira à l’élaboration de plaidoyer et animation de sensibilisation en faveur de l’intégrité de la fille et de la jeune femme.
Il s’agit du déroulement du programme de formation sur les « voix contre la violence » faite aux filles et aux jeunes femmes lancé lundi à Lomé par le ministre de l’enseignement primaire et secondaire Komi Tchakpélé en présence des responsables du PNUD.
Avec pour ambition de lutter contre les violences faites aux personnes de sexe féminin dont l’âge est compris entre 5 et 25 ans, le présent programme cible les formateurs. Ce choix stratégique veut inculquer à ces derniers les valeurs à transmettre aux élèves en vue de l’assainissement des relations sociales. Notamment les purifier de toutes discriminations sexistes.
« C’est pour une reconnaissance encourageante des efforts du gouvernement togolais pour éradiquer toute forme de violence faute aux femmes et plus particulièrement dans le secteur de l’éducation. C’est un exemple remarquable d’engagement humaniste que nous saluons », a noté le ministre de l’enseignement primaire et secondaire Komi Tchakpélé.
Initié depuis 2011 par Onu femme et l’association mondiale des guides et éclaireurs, le programme « Voix contre la violence » va prendre en compte 500 enseignants sur toute l’étendue du territoire national.