Des élèves du Togo étaient de nouveau dans les rues mardi pour réclamer cours et enseignants. A Mango et Barkoissi notamment il nous revient que des élèves ont bloqué la nationale N°1, obstruant le passage aux véhicules qui se rendaient à Takpapièni et dans l’extrême nord du pays. Cette sortie des élèves est la conséquence de la nouvelle grève de 72 heures lancée par la Coordination Syndicale de l’Education du Togo (CSET) pour obtenir un accord avec le gouvernement.
La scène qui s’est produite ce jour à Mango et Barkoissi n’est pas différente de celle qu’on a vécue par le passé. Les premiers sortis se sont lancés dans l’opération de délogement des autres.
Même si à Lomé, la situation est presque passée inaperçue, à l’intérieur du pays notamment à Mango, au nord, elle a été remarquable et interpelle de nouveau.
Dans le détail, les informations indiquent que les élèves du lycée technique de Barkoissi sont allés déloger leurs camardes du CEG Ville 2 et de certaines écoles privées de la localité.
Ils auraient traité certains enseignants de traitres avant de les mettre en garde contre une quelconque année blanche. Ces apprenants appellent tous les enseignants à parler d’une même voix pour obtenir satisfaction à leur plateforme revendicative pour une reprise normale des cours.
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La colère des élèves serait transportée dans les rues notamment sur la nationale N°1 où ils auraient bloqué la voie pour un bon moment empêchant ainsi les voitures et motos de passer. Des sources ont indiqué que les bus d’un cortège officiel qui se rendaient à Takpapièni où le Chef de l’Etat, Faure Gnassingbé a inauguré une centrale solaire, auraient subi le même sort.
Mais cette version a été démentie dans la soirée par un conseiller du président togolais qui nous a déclaré à Togo Breaking News avoir fait le déplacement et qu’aucun cortège officiel n’a été bloqué.
Les élèves de Mango ont également crié leur ras-le-bol et appelé à la fin de la cyclique crise dans le monde éducatif togolais.
« Nous devons trouver une solution à cette crise. Nous voulons nos professeurs dans les classes », ont-ils scandé.