Le Rameau de Jesse a ouvert jeudi à Lomé deux journées de réflexion sur le changement social en Afrique. Les débats prévus pour jeudi et vendredi enregistrent la participation des acteurs politiques, des responsables des organisations de la société civile et des jeunes leaders. La rencontre va aborder les problèmes du changement social en Afrique sous l’angle des représentations au plan géopolitique. Objectif, parvenir à un meilleur enracinement de la démocratie sur le continent.
Pour Le Rameau de Jesse, les problèmes de l’Afrique sont souvent aussi abordés au plan géopolitique-néocolonialisme au plan politique, poids des pays occidentaux dans les choix socioéconomiques des pays africains-. Cela correspond à une prise de conscience de ce qui caractérise le monde actuel, l’interdépendance.
L’organisation de la société civile constate que depuis 2020, la crise du Covid-19 a fait voler cette conviction en éclats. Cependant, rappelle-t-elle, lorsqu’on analyse les faits d’interdépendance, on passe souvent sous silence la question des représentations des différents acteurs or celles-ci interviennent souvent dans les choix tant nationaux et qu’internationaux.
C’est ce qui justifie, selon les responsables de l’organisation, un travail de réflexion portant sur la façon dont Africains et Occidentaux perçoivent et conçoivent la place de l’Afrique dans le monde.
« Il nous a semblé important d’aborder les problèmes du changement social en Afrique sous l’angle de ces représentations. Les décrypter et les analyser semble en effet indispensable pour mieux mesurer l’impact et surtout pour savoir comment agir sur ce levier dans le cadre d’un meilleur enracinement de la démocratie en terre africaine », détaillent les organisateurs.
Thèmes retenus par Le Rameau de Jesse
Le travail qui se fait durant ces deux jours reste scientifique et méthodique. Divers leaders d’opinion entre autres, Roger Folikoue, Maryse Quashie, Nathaniel Olympio, Spero Mahoule, Komitse Zoyikpoh, Maturin Atintoh et Fabrice Folly-Aziamagnon y participent.
La première journée est placée sous le thème « Le bonheur en termes de convergences ». Elle doit amener les participants à dévoiler et analyser les représentations en termes d’opposition portées par les acteurs de la vie sociopolitique.
Elle doit également permettre d’identifier l’impact de ces représentations dans les difficultés d’enracinement de la démocratie et enfin envisager des pistes pour leur transformation en termes de convergences.
La 2è journée est axée sur le thème « De l’aide à de nouvelles solidarités : nouveaux équilibres ». Elle offre l’occasion de procéder à une analyse critique du concept d’aide au développement, d’identifier les bonnes pratiques dans la mise en place de cadre de relations entre l’Afrique et ses partenaires. Enfin proposer des pistes de relations fondées sur la solidarité.