La Police Nationale a mis depuis le 17 avril dernier son grappin sur un réseau de voleurs de motos. Ces malfrats, 5 au total de nationalités togolaise et béninoise opèrent depuis fort longtemps à Kara et ses environs. Interpellés par la Brigade de Recherches et d’Investigations (BRI) de la ville, ils ont été présentés mardi avec des engins récemment volés. Le gang participe également aux braquages à Lomé.
Selon la Police nationale, l’opération de démantèlement du réseau fait suite à plusieurs plaintes enregistrées dans la ville de Kara pour vols de motos. Les investigations menées ont permis d’interpeller un suspect, connu des services de Police et libéré depuis peu après un séjour de 4 ans à la prison civile de Kara pour vols multiples. Son interpellation est survenue alors qu’il venait de commettre un autre vol sans savoir qu’il était sous la surveillance discrète de la Police.
Interrogé, il a déclaré être à son 7ème vol de moto depuis sa sortie de prison le 23 mars dernier, et avoir participé à un braquage à Lomé. Il a ajouté qu’il fait partie d’un grand réseau de braqueurs et de voleurs de motos qui opèrent au Togo et au Bénin.
Mode opératoire du réseau de voleurs
Suite à ses aveux, 04 autres membres dudit groupe ont été interpellés, dont 02 le 18 avril à Kétao -Préfecture de la Binah – avec 3 motos volées retrouvées chez eux, et 02 autres le 22 avril à Kara.
« Le mode opératoire de ce réseau consiste à se rendre d’abord sur les parkings de motos et identifier celles qu’ils convoitent, généralement les meilleures. Passée cette étape, un premier acteur passe et débloque le contact des engins à l’aide d’une clé passe-partout qu’ils se sont fabriquée au Bénin. Un autre vient à la suite pour emporter, sans difficulté, l’engin volé, laissant croire qu’il lui appartient. Les engins volés au Togo sont souvent revendus à un individu à Kassoua en République du Bénin », lit-on dans un rapport de la Police Nationale, publié sur sa page facebook.
Ces 03 togolais et 02 béninois seront conduits devant le Procureur de la République pour répondre de leurs actes. Pendant ce temps, la BRI poursuit l’enquête se poursuit en vue de démanteler les autres membres du réseau.