Les ministres Gilbert Bawara de la fonction publique et son collègue Komi Tchakpele des enseignements primaire et de secondaire ont rencontré lundi les responsables des 7 centrales syndicales du Togo. Les problèmes sociaux ont été passés en revue et la crise dans le secteur de l’éducation a dominé les échanges. Un groupe de travail a été mis en place pour trouver les solutions.
Selon une note transmise à la rédaction de Togo Breaking News, la rencontre s’inscrit dans le cadre des échanges périodiques que le ministère de la fonction publique a instaurés avec les partenaires sociaux afin d’évoquer les sujets touchant au climat social et aux questions d’intérêt commun.
A l’occasion, Gilbert Bawara et Komi Tchakpele sont revenus sur les récentes mesures engagées pour répondre aux préoccupations et aux revendications du monde éducatif.
Ils ont évoqué le paiement des primes de rentrée et de bibliothèque en une seule tranche, le reversement et l’intégration de la quasi-totalité des enseignants auxiliaires dans la catégorie des fonctionnaires, la mise en place des directives pour assurer les affectations des personnels enseignants sur la base de critères préétablis, la poursuite des efforts de construction des bâtiments scolaires ainsi que de recrutements des enseignants et des élèves enseignants dans les Ecoles Normales d’Instituteurs et l’Ecole Normale Supérieure, etc.
De leur côté, les centrales syndicales ont plaidé pour l’élargissement du cadre d’échanges à la Coordination des syndicats de l’éducation du Togo (CSET) pour mettre fin à la crise.
Le ministre Bawara annonce que les échanges ont débouché sur la décision de mise en place dès janvier 2017, d’un groupe de travail comprenant gouvernement, fédérations des syndicats des enseignants, représentants des Centrales Syndicales et des associations des parents d’élèves.
Il sera question de réfléchir sur tous les enjeux touchant au secteur éducatif dont statut particulier des enseignants, les besoins en matière d’enseignants et d’infrastructures.
« Toutes ces questions méritent d’être abordées et réglées de manière durable et pragmatique. Face à ces perspectives et aux efforts constants du Gouvernement, aucune raison ne devrait justifier la poursuite des perturbations observées dans le secteur de l’éducation, avec les dérapages et les débordements qui s’en suivent », indique Gilbert Bawara.
Cette information tombe alors que le CSET a annoncé une nouvelle grève de 72 heures à partir du 9 janvier prochain.