Ce n’est plus un secret pour personne. Faure Gnassingbé n’est pas en phase avec ses paires de la sous-région pour la politique de sanctions face aux crises politiques qui surgissent en Afrique de l’ouest. Pour le président togolais, la communauté gagnerait à privilégier le dialogue et l’apaisement. Cette option est bien saluée ailleurs sur le continent africain.
Pour apporter sa contribution à la résolution de ces crises, le chef de l’Etat togolais a opté pour le dialogue et la concertation. Son option consiste à amener les protagonistes à trouver un terrain d’attente pour des issues heureuses.
Dans les couloirs de l’Elisée, un diplomate sud-africain pense que la position du président togolais est la meilleure actuellement sur le continent africain.
« Le président togolais a une position meilleure sur la crise des coups d’Etat que vit l’Afrique de l’ouest », a commenté ce diplomate au détour d’une discussion avec le journaliste togolais, Loic Lawson. Et au diplomate, qui a requis l’anonymat d’inviter la CEDEAO à s’aligner sur cette position de dialogue et d’apaisement.
Selon des indiscrétions, cette discussion a eu lieu au sortir d’une rencontre que le Directeur de publication de Flambeau des démocrates a eue avec un des responsables de la cellule Afrique à l’Elysée.
Faure Gnassingbé facilitateur au Niger
Comme pour confirmer la logique de la diplomatie togolaise et les révélations du journaliste Loïc Lawson, les autorités nigériennes ont décidé le 06 novembre de choisir le président togolais comme facilitateur entre le Niger et la Communauté internationale.
Faure Gnassingbé devrait également co-surveiller avec les Etats-Unis, le retrait des troupes françaises du Niger.
Faure Gnassingbé s’est déjà illustré au Mali, en Guinée, au Burkina Faso, au Tchad, au Soudan et tout récemment au Niger. Il avait initié des contacts qui se sont avérés concluants.