Le gouvernement togolais a conditionné depuis 29 juin dernier, l’exportation des produits de grande consommation à l’extérieur du Togo à une autorisation préalable. Mais certains opérateurs économiques continuent de s’en passer. Mardi, l’un d’entre eux a été pris et en paie les pots cassés. Il s’agit d’un camion transportant une importante quantité de riz togolais en direction du Bénin qui a été intercepté dans la localité de Gando (préfecture de l’Oti-Sud 570 km au nord de Lomé).
Le propriétaire de la marchandise, un opérateur économique béninois est accusé d’exportation illicite de produits vivriers.
En effet, le gouvernement togolais a décidé que l’exportation des produits tels que le maïs, le sorgho, le mil, le haricot, le riz, l’igname, le manioc, les farines de manioc et autres soit soumise à une autorisation préalable du ministère chargé du Commerce, de l’industrie et de la consommation locale. Une décision que l’accusé n’a pas respectée.
Selon la gendarmerie, il est « allé frauduleusement faire son achat de riz à Mango ».
Au total, 397 sacs de 100 kg de riz paddy ont été retrouvés dans le camion saisi et qui était en direction du Bénin.
D’après les premiers responsables de l’ANSAT, la cargaison saisie sera purement et simplement mise à la disposition des magasins de l’agence pour cause d’utilité publique.
Cette sanction vise essentiellement à décourager les opérateurs économiques qui ne respectent pas les consignes du gouvernement en matière d’exportation de produits vivriers.
A noter que cette arrestation est le résultat de la collaboration entre l’Agence nationale de la sécurité alimentaire du Togo (ANSAT) et la gendarmerie nationale.