L’Université de Lomé se prépare à abriter un colloque international sur « La bonne gouvernance dans tous ses états et formes ». L’annonce a été faite mardi par le comité d’organisation de l’événement. Le colloque, prévu du 26 au 28 mars prochains, vise à proposer des pistes de solutions en vue du développement des États membres de l’espace CAMES.
La rencontre est initiée par le Programme Thématique de Recherche – Gouvernance et Développement (PTRC-GD), un réseau d’enseignants- chercheurs, une branche du CAMES. Il intervient pour identifier les défis liés à la gouvernance qui freinent le développement des États africains et propose des solutions adaptées et efficaces pour les surmonter.
Créé en 2012, ce programme a pour mission de mettre en avant l’importance d’une gouvernance transparente, responsable et inclusive, qui soit porteuse de progrès pour nos États.
Le colloque international de Lomé offre une nouvelle fois l’opportunité au réseau de s’affirmer dans un contexte africain marqué par la corruption, le népotisme, le despotisme, le tribalisme et le clientélisme, des maux qui entachent la bonne gouvernance du continent.
« Cet événement est une opportunité unique pour mutualiser les efforts de réflexion des différents acteurs : enseignants-chercheurs, décideurs, bailleurs de fonds, société civile et secteur privé. L’objectif est de renforcer l’impact de la recherche sur les questions de gouvernance et de promouvoir une expertise locale au sein de chaque pays membre de l’espace CAMES », a expliqué Agnélé Lassey, présidente du comité d’organisation local.
De nombreux pays au colloque international
Selon le comité d’organisation local, la gouvernance, dans ses multiples dimensions, est au cœur du développement des sociétés. Elle englobe les processus politiques, économiques et administratifs par lesquels les décisions sont prises et mises en œuvre. Elle se caractérise par la légitimité, la transparence, la responsabilité, le respect de l’État de droit et la protection des droits humains.
Le colloque international va à cet effet explorer ces principes et discuter des meilleures pratiques pour les intégrer dans les institutions africaines.
Les thématiques vont tourner autour de la gouvernance universitaire, politique, socio-économique, territoriale et environnementale, hospitalière, ainsi que la gouvernance et le genre.
Pour l’occasion, les organisateurs annoncent avoir reçu plus de 490 participants venant de 21 pays différents, et un total de 399 communications scientifiques ont été acceptées après instructions (dont 130 en distanciel).
Parmi les pays attendus, on annonce des représentants de l’Allemagne, du Bénin, du Burkina Faso, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, de la France, du Gabon, de la Guinée, du Mali, du Madagascar, du Niger, de la République Centrafricaine, de la République Démocratique du Congo, de la République du Congo, de la Suisse, du Sénégal, du Tchad, des États-Unis, du Royaume-Uni, de la Zambie et du Togo.
Cliquez-ici pour nous rejoindre sur notre chaîne WhatsApp