La Concertation Nationale de la Société Civile du Togo (CNSC-Togo) va accompagner le processus électoral de 2020. Elle a lancé mercredi à Lomé la « Mission Citoyenne d’Accompagnement du Processus Electoral », un projet qui consistera à former et à déployer des observateurs sur tout le territoire national pour le monitoring des différentes phases de la présidentielle 2020. Deux (2) types de catégories d’observateurs vont être déployés pour mener à bien la mission. Un système d’alerte-précoce est aussi en vue.
Le présent projet va se dérouler en 3 phases. Dans la 1ère phase, il sera question du suivi du déroulement de la révision de la liste électorale pour les présidentielles de 2020 par la formation et le déploiement de 100 moniteurs de la révision de la liste électorale.
La 2è phase va consister à former et déployer 220 observateurs au piquet et 120 observateurs mobiles à court terme.
{loadmoduleid 210}
Franck Koffi Kepomey, Directeur exécutif de la CNSC, précise que chacun des observateurs au piquet n’aura qu’un seul bureau de vote à sa charge. Il y suivra le déroulement des activités de bout en bout et remontera les différents incidents qui pourraient y survenir.
L’observateur mobile, en ce qui le concerne aura habituellement un bureau de vote à sa charge. Mais à la différence de l’observateur au piquet, il doit sillonner d’autres bureaux avant de revenir au bureau de vote initial pour assister à la clôture et au dépouillement du vote.
La 3è phase sera la phase où va être évaluée la conformité des élections présidentielles de 2020 avec les standards internationaux et les normes nationales pour la démocratie. Et renforcer la confiance de la population dans le processus démocratique et politique au Togo. A cet effet, il sera procédé à la mise en place d’un quartier général (situation room) des élections, à l’organisation d’un atelier bilan de fin de mission et à l’audit-évaluation de la mission d’observation.
Le projet prévoit en outre la mise en place d’un mécanisme d’alerte précoce. Son rôle est de prévenir des dysfonctionnements qui seront de nature à entacher la crédibilité du scrutin ou à engendrer des violences.
« Nous déploierons des observateurs qui sont des moniteurs de la violence électorale qui vont nous envoyer des alertes. Des dispositions seront prises au niveau de notre situation room pour alerter les autorités compétentes afin de leur permettre de prendre des mesures idoines pour que ces incidents ou dysfonctionnements soient atténués », a éclairé M. Kepomey.
La durée d’exécution du projet est de 6 mois. Il a été initié avec l’appui financier d’Open Society Initiative for West Africa (OSIWA).
{loadmoduleid 212}