En plus du terrorisme, la région des savanes est également confrontée à un phénomène de grand banditisme. Samedi, des coups de feu ont eu lieu à Cinkandouré, située à la frontière entre le Togo et le Burkina-Faso.
Deux (2) morts, tous des civils sont à déplorer dans cette fusillade. En effet, dans la nuit de samedi 30 juillet, des tirs très nourris ont retenu l’attention des population de Cinkandouré.
Tenant compte de la situation géographique de cette localité (frontière entre le Burkina Faso et le nord Togo), d’aucuns ont vite évoqué un nouvel attentat terroriste.
Mais en réalité, depuis le débuts des attaques terroristes au Burkina Faso, Cinkandouré, cette localité a toujours été épargnée.
Au final, des sources dignes de foi expliquent qu’il s’agissait d’un braquage à mains armées qui a mal tourné, se soldant ainsi par mort d’hommes.
Cinkandouré dans une zone instable
Cinkandouré se situe dans la région des savanes, meurtrie depuis des semaines par des attaques djihadistes qui ont fait plusieurs morts, notamment dans les préfectures de Kpendjal et de Kpendjal-Ouest.
Au petit matin du 15 juillet dernier, des attaques meurtrières aux allures d’une descente punitive, ont fait de nombreux morts dans plusieurs villages de la zone. La localité de Kpemboli avait payé le lourd tribut. Plusieurs de ses habitants avaient tout simplement vidé les lieux pour se sauver la peau.
Officiellement, les autorités togolaises ont indiqué avoir renforcé les mesures sécuritaires dans la zone pour protéger les populations civiles.