L’Assemblée nationale togolaise met le changement climatique au cœur de ses préoccupations. Mardi, elle a démarré un séminaire parlementaire sur le sujet à Lomé. Les travaux sont dirigés par Myriam Dossou D’Almeida, vice-présidente de l’Assemblée nationale. La rencontre a pour objectif d’aider à l’adoption d’une loi climatique au Togo.
Depuis 2023, un projet de loi sur le climat est à l’Assemblée nationale, mais il n’a pas encore été adopté. Le séminaire réunit donc les acteurs du gouvernement, les parlementaires de la francophonie, et la société civile togolaise pour discuter de cette loi.
“L’Assemblée Nationale, consciente de son rôle central dans la consolidation de la gouvernance environnementale, s’engage à associer davantage la société civile dans l’élaboration et le suivi de cette future loi. Nous avons la conviction que c’est par un dialogue inclusif et une mobilisation collective que nous pourrons garantir le succès de notre action législative et bâtir un avenir plus durable pour notre pays”, a exprimé Myriam Dossou D’Almeida.
Lutte contre le changement climatique
Le séminaire sur le changement climatique permet aussi de découvrir les expériences d’autres pays. Des pays comme le Bénin, la France et le Luxembourg ont déjà adopté des lois sur le climat. Le Togo veut suivre cet exemple. L’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) soutient le pays dans cette démarche. Elle a mis à disposition des outils pour aider à la rédaction d’une loi sur le climat.
“Ce séminaire qui nous réunit, a pour objectif de permettre aux parlementaires togolais de se saisir du corpus législatif sur les changements climatiques élaboré par l’APF et de prendre connaissance des enjeux relatifs à l’adoption d’une loi climatique. Cette rencontre permet de consolider les connaissances sur les enjeux climatiques, de bénéficier des retours d’expériences d’autres pays en matière de loi climatique, de débattre sur les spécialités de la loi climat pour le Togo avec les acteurs clés et de comprendre la responsabilité partagée sur la gouvernance climatique”, a expliqué N’ladon Dadjo, président de la commission de l’environnement de l’Assemblée nationale du Togo.
Selon Alioune Drame, conseiller à l’APF, il est question d’appliquer l’accord de Paris signé en 2015. Cet accord vise à lutter contre le changement climatique à l’échelle mondiale.
Drame a aussi insisté sur l’importance de rassurer les investisseurs et la communauté internationale sur les engagements du Togo en matière d’environnement.
“Ce séminaire est une étape clé pour que le Togo adopte une loi qui protège l’environnement et respecte ses engagements internationaux”, a-t-il ajouté.
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