L’assemblée nationale togolaise a nommé lundi 4 des 5 représentants de la coalition des 14 partis politiques qui doivent siéger à la CENI au titre de l’opposition parlementaire. C’était au cours de session plénière tenue ce jour. La nomination a été faite dans une ambiance surchauffée et a été boycottée par les députés de l’opposition. Désormais, 7 des 8 personnes proposées par la Coalition de l’opposition ont reçu l’aval du Parlement, en attendant une réaction du Comité de suivi de la CEDEAO.
Au lieu de 5, c’est finalement 4 des représentants du regroupement de l’opposition togolaise que l’assemblée nationale a nommés lundi au cours de sa session.
La faute à la présence du représentant de l’Union des Forces de Changement (UFC) qui siège déjà à la CENI au nom de l’opposition parlementaire. La solution alternative trouvée par les députés sur proposition de Dama Dramani a été de nommer 4 membres sur la liste de la coalition en attendant que le comité de suivi de la feuille des recommandations de la CEDEAO se planche sur le droit de siège du parti de Gilchrist Olympio ou non.
Ils ont nommé au titre de l’opposition parlementaire Edem Atantsi et Jean-Jacques Teko de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), Kodzo Awudi du Comité d’Action pour le renouveau (CAR) et Yamba Pessinaba de l’Alliance des démocrates pour un développement intégral (ADDI).
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Sur la liste désignée par la coalition, Francis Pédro Amuzun de l’ANC est mis de côté pour l’instant. Son cas sera clarifié par le comité de suivi, selon Christophe Tchao, président du groupe parlementaire UNIR.
« L’ANC et UFC ont écrit au comité de suivi pour poser le problème de la représentativité de l’UFC à la CENI. Le Comité de suivi doit se réunir prochainement pour donner une qualification précise sur ce sujet. Mais en attendant le président du Parlement a proposé qu’on nomme quatre membres pour permettre à l’opposition de contribuer au processus électoral », a expliqué M. Tchao.
Notons que seuls les députés de l’Union pour la République (UNIR) ont procédé à la nomination des 4 représentants. Les députés de l’opposition ont boycotté la session. Le Parlement avait déjà élu 3 autres représentants de la Coalition au titre des partis extraparlementaires et de la Société civile.