Au cours du Conseil des ministres qu’il présidait mercredi, le Chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé a pris des mesures devant permettre à 44 personnes détenues en lien avec la crise politique togolaise de recouvrer leur liberté, définitivement ou provisoirement. Des mesures qui entrent dans le cadre de l’apaisement du climat sociopolitique dans le pays. Commentant ces décisions, Gilbert Bawara indique que les décisions du Chef de l’Etat seront exécutées diligemment. Le ministre de la fonction publique annonce d’autres actions majeures.
« Avec humilité, sagesse et responsabilité, le Président Faure Gnassingbé poursuit et intensifie sa politique d’apaisement et de décrispation du climat socio-politique, avec d’importantes mesures de grâce présidentielle et de libérations provisoires décidées ce mercredi. Ces mesures seront respectées et exécutées avec diligence », a posté Gilbert Bawara sur son compte Twitter.
Le ministre de la fonction publique, du travail, de la réforme administrative et de la protection sociale indique qu’en plus de ces mesures, de profondes conséquences ont été tirées des difficultés que le Togo vient de traverser.
Il annonce des réformes majeures au niveau des institutions et promet l’aboutissement de la révision constitutionnelle.
« Il en découlera, incessamment, des réformes politiques et institutionnelles majeures. La révision constitutionnelle sera menée à son terme et des dispositions appropriées seront adoptées pour préserver la sécurité de nos concitoyens, ainsi que leurs droits et libertés », dit-il.
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Par ailleurs, celui qui joue jusqu’ici le rôle du Porte-parole du gouvernement affirme que « les élections locales seront tenues et une étape décisive sera ainsi franchie dans le processus de décentralisation ».
« Ainsi, notre pays va retrouver pleinement sa sérénité et consolider sa concorde afin de remobiliser toutes ses forces et énergies sur le développement économique et social », croit-il.
A ce sujet, ce ponte du régime de Faure Gnassingbé considère que tout ce qui n’est pas dans cette logique n’est qu’agitation et tapage stériles.
Un peu comme une réponse aux nouvelles initiatives de la Coalition des 14 partis politiques de l’opposition, qui ne veut pas s’avouer vaincue, à la suite des élections législatives du 20 décembre dernier, desquelles est issue une nouvelle Assemblée nationale.
Les partis membres de ce regroupement sont absents au Parlement.