Décédé le 26 mai dernier, Aboudou Assouma, le Président de la Cour constitutionnelle a été inhumé le lundi 05 juin. Avant d’être conduit dans sa demeure, le regretté a reçu un hommage national de la part du gouvernement togolais qu’il a servi loyalement et fidèlement de son vivant. Pour Faure Gnassingbé et ses ministres, feu Aboudou Assouma fut un grand homme, un haut magistrat, affable, dévoué, rigoureux et loyal.
C’est le président de la République togolaise, Faure Gnassingbé lui-même qui a présidé la cérémonie nationale d’hommage à l’ancien président de la Cour constitutionnelle.
Entouré de ses ministres du gouvernement et des collègues du défunt, le chef de l’Etat a honoré Me Assouma pour son engagement et sa contribution à la consolidation de l’État de droit, de la démocratie dans le pays et sur le continent.
Pour M. Gnassingbe et son gouvernement, Aboudou Assouma fut un magistrat, un homme de droit hors pair et dévoué à la tâche pour laquelle il fut appelé.
« El Hadj Aboudou Assouma était un grand magistrat, un monument du paysage constitutionnel de notre pays. Sa sagesse, sa loyauté et son dévouement à la constitution ont marqué notre pays. Il a su contribuer à la consolidation de la justice constitutionnelle et au positionnement de la Cour constitutionnelle au sein des institutions de la République comme garante des droits fondamentaux, de la stabilité et levier de démocratie et de la paix sociale », a reconnu Dr Christian Trimua, le ministre en charge des Droits de l’homme.
Ce que représentait Aboudou Assouma
La cérémonie a aussi enregistré la participation des présidents des hautes cours de justice de certains pays.
Dans un esprit unanime avec les membres de la Cour constitutionnelle du Togo, ils ont témoigné de l’illustre disparu, une personnalité disponible, facile à collaborer en dehors d’être une référence pour le continent.
« Aboudou Assouma était un monument africain du droit. Que sa vie puisse inspirer les générations présentes et futures », a indiqué Victor Dassi Adossou, président de la Cour suprême du Bénin.
L’ancien président de la Cour constitutionnelle du Togo gît au cimetière musulman d’Adétikopé.