La Solidarité et action pour le développement durable (SADD) milite pour le respect des droits des apprentis. Pour y arriver, l’organisation soutient table sur l’adoption d’un code spécifique sur l’apprentissage. Mercredi, elle a tenu une rencontre de sensibilisation et de réflexion avec les acteurs du secteur de la formation professionnelle. Les échanges étaient axés sur le nouveau contrat des apprentis et la nécessite de l’adoption du code spécifique sur l’apprentissage.
La rencontre a réuni les responsables de la Direction de l’apprentissage, de la Direction des examens, concours et certifications, du Ministère de l’enseignement technique et de la formation professionnelle et de la Direction de l’artisanat
La séance a pour but de relancer le processus d’adoption du code spécifique de l’apprentissage en vue de son adoption et une mise application effective et revoir le contenu du nouveau contrat d’apprentissage.
« Pour un apprentissage à visage humain, SADD appelle tous les acteurs de l’artisanat et de l’apprentissage et les départements ministériels concernés à s’impliquer dans la relance du processus en vue de l’adoption du Code spécifique et sa mise en application effective. Ce serait l’occasion également d’engager la réflexion pour voir comment associer les acteurs concernés dans la relecture du nouveau contrat type officiel d’apprentissage afin de revoir le contenu dudit contrat », a expliqué Victoire Yao, assistante chargée de l’animation et de la formation à SADD.
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Spécifiquement, il était question de passer en revue les conditions d’apprentissage des jeunes et mettre en évidence le non-respect de leurs. Occasion pour les participants de relever les problèmes liés à la non-adoption du code de l’apprentissage. Les travaux ont permis de mettre en évidence la pertinence et l’utilité du code spécifique de l’apprentissage.
Les organisateurs ont saisi l’occasion pour amener les décideurs présents à la rencontre à partager les préoccupations des uns et des autres en lien avec la non-adoption du Code. Ils ont ainsi fait des recommandations et défini des stratégies appropriées pour l’adoption du Code ;
Ils ont par ailleurs engagé des réflexions sur la possible relecture du contrat type d’apprentissage pour son amélioration.
Notons qu’en 2010, un processus d’élaboration d’un Code spécifique sur l’apprentissage au Togo a été enclenché et a abouti à l’adoption d’un avant-projet. Mais le document final n’a toujours pas été adopté, ce qui est préjudiciable aux acteurs de l’apprentissage. Pour SADD, il est temps de remédier à cette situation afin de booster le secteur de l’artisanat qui contribue pour 18% au PIB national et pour 20% à la réduction de la balance de paiement.
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