L’Association des Journalistes pour la Promotion des Droits de l’homme au Togo (AJPDH) a sensibilisé vendredi des professionnels des médias sur la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent. Il était question de renforcer le rôle ou la contribution des médias en matière de sensibilisation et de prévention des actes terroristes et l’extrémisme violent et par ricochet la sensibilisation des populations à la lutte contre ces fléaux.
L’AJPDH pense que la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent ne saurait être l’apanage du gouvernement ou de celui des forces de défense et de sécurité car, tout le monde est vulnérable face à ces fléaux. Ainsi, les questions de paix et de sécurité sont une préoccupation commune et les médias ne sont pas du reste.
« C’est pourquoi, en tant que professionnels des médias que nous sommes en de telles circonstances, d’apporter sa contribution aux efforts des autorités dans leur mobilisation contre le terrorisme, l’extrémisme violent et aussi soutenir la prévention contre les attaques terroristes », a expliqué Estelle Koudjonou, présidente de l’AJPDH.
La journée de sensibilisation a offert l’opportunité aux participants d’en savoir davantage sur le fléau du terrorisme, du djihadiste et de l’extrémisme violent.
Deux communications ont été faites autour de ces expressions et sur les efforts que le gouvernement togolais fournit sur le terrain.
Les professionnels des médias ont aussi été outillés sur leur rôle dans le renforcement de la cohésion sociale et la lutte contre le terrorisme.
AJPDH et le rôle des journalistes
A l’occasion ils ont été appelés à mieux traiter les informations sur la délicate et sensible question du terrorisme et de l’extrémisme violent afin d’accompagner le gouvernement dans sa stratégie de lutte.
« C’est important que les journalistes s’intéressent et contribuent aux côtés des autorités du pays dans la lutte contre l’extrémisme violent et du terrorisme. Mais je les exhorte à donner l’information en tenant compte des textes régissant le code de la presse, la loi organique de l’audiovisuel et de la communication et aussi de la déontologie », a rappelé aux participants, le directeur de cabinet de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC), Olivier Yao Abarim.
Pour sa part, le Lt-Col Nikabou Labante, représentant le ministre togolais de la sécurité et de la protection civile dans le Cadre de Prévention et de Lutte contre l’Extrémisme Violent (CIPLEV) a salué le projet de l’AJPDH.
« Cette activité organisée par l’AJPDH qui participe à la sécurité et à la consolidation de la paix reste salutaire. Les efforts que fournissent les journalistes aux côtés des forces de défense et de sécurité et des autorités depuis cette dégradation est remarquable. Nous souhaitons qu’ils restent constants voire plus afin que la paix règne dans le pays », a-t-il ajouté.