La conférence inaugurale de la 2e édition du Forum International de l’Intermédiation du Numérique et de l’Innovation (FONI) a démarré jeudi à Lomé pour 2 jours. Blaise Ahouantchede, Président & CEO de Afrik Creances Holding, a donné le ton. Cette première séance a été marquée par 2 panels qui ont porté sur « régulation & innovations », et sur « intermédiation & gestion des risques ».
Ce forum se présente comme un véritable cadre d’échange et de partage qui réunit les différents acteurs de l’industrie bancaire et financière de l’Afrique.
Dr Edoh Kossi Amenounve, directeur général de la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM), et Valentin Mbozo’o, directeur général du groupement interbancaire monétique de l’Afrique centrale (GIMAC) sont les panélistes du jour.
Les travaux s’articulent autour du thème : « L’intermédiation et les innovations technologiques dans les dynamiques de l’inclusion financière ».
Selon M. Ahouantchede, le thème s’inscrit dans l’agenda des Etats. Et en particulier celui du Togo pour travailler son Plan National de Développement suivant la feuille de route gouvernementale 2020-2025 dont un des axes majeurs est de moderniser et renforcer l’attractivité du pays auprès des investisseurs en mettant l’accent sur le développement d’un hub et innovation des États financiers. Il a indiqué que c’est ce qui explique la tenue de FONI à Lomé au Togo.
Le FONI et le partage des expériences
« Nous sommes véritablement à la croisée des chemins et je suis convaincu que l’Afrique doit prendre son destin en main. Des initiatives comme celle-ci, le FONI comme d’autres représentent un cadre aujourd’hui pour partager les expériences, connaissances et savoir-faire et également contribuer à laisser un héritage pour nos générations », a martelé Blaise Ahouantchede, Président & CEO de Afrik Creances Holding.
Deux panels ont marqué cette la conférence inaugurale. Les spécialistes dans leurs domaines respectifs, M. Amenounve et M. Mbozo’o se sont dans un premier temps exprimés sur l’état des lieux des initiatives de régulation existantes, l’efficacité des approches et système de services à l’heure de la digitalisation et des innovations technologiques.
Il se sont ensuite prononcés le panorama des risques que posent les nouvelles technologies en termes de sécurité dans le secteur financier, et sur les mécanismes juridiques et techniques de sécurisation des acteurs.
Les questions de la lutte contre la fraude, la cybercriminalité et le blanchiment de capitaux ont également été touchées. De même que les enjeux de la cryptologie, et la traçabilité des opérations.
Pour Jonas Daou, président de l’Association des grandes entreprises du Togo (AGET), ces travaux vont contribuer à faire avancer la dynamique des questions d’intermédiation, de technologie et du système de financement.