Au Togo, de plus en plus de jeunes se tournent vers l’agriculture. Pour soutenir ces derniers, le gouvernement a mis en place plusieurs mécanismes d’accompagnement. Cette voie empruntée va dans la direction du développement durable, à la fois prépondérant pour les générations présentes et futures.
Les autorités togolaises convaincues, ne cessent de faire de l’entrepreneuriat des jeunes porteurs d’idées, une solution privilégiée pour promouvoir leur savoir-faire et leur auto-emploi. Ainsi, il se crée une atmosphère pour faciliter leur insertion sociale et acculer le chômage.
Le FAIEJ, Aide, le PNPER, le PAEIJ-SP, l’AJSEF, le MIFA, le PASA, sont les projets mis en œuvre ces dernières années pour atteindre cet idéal pléthorique, chacun avec sa particularité. Cette politique se traduit par les grands moyens mis à sa disposition.
Au niveau de l’agriculture, de 2016 à 2020, le Projet d’appui à l’employabilité et à l’insertion des jeunes dans les secteurs porteurs (PAEIJ-SP) a facilité l’accès au financement de 1 420 primo-entrepreneurs. On note la création de 35 000 emplois directs, et l’appui de 2 135 groupements agricoles. 13,3 milliards de francs CFA de crédits ont été alloués à 20 PME/PMI, 774 primo-entrepreneurs individuels et 1 159 primo-entrepreneurs en groupement. Le Mécanisme incitatif de financement agricole basé sur le partage de risques (Mifa SA) favorise lui aussi l’accès des jeunes aux crédits agricoles.
En ce qui concerne le Fonds d’Appui aux investissements économiques des jeunes (FAIEJ), il a accru le taux d’insertion socioprofessionnelle des jeunes de 18 à 35 ans dans les secteurs de l’agriculture. Il se charge de la transformation agroalimentaire, de la production céréalière, de l’artisanat, des Tic, et des énergies renouvelables. Au 30 juin 2021, on comptait 3 600 projets financés, 4,5 milliards de francs CFA de crédits octroyés, 12 792 emplois créés et 22 832 jeunes formés en auto-emploi.
Dans tous les domaines, les jeunes et femmes togolais sont aidés par un gouvernement attentif à leurs inquiétudes. L’initiative présidentielle de réservation de quota de 25% de marchés publics aux jeunes entrepreneurs, les centres d’incubateurs de créativité, les maisons des jeunes, les maisons des femmes, font foi.
Il existe en outre le programme d’Accès des jeunes aux services financiers (Ajsef) qui offre aux jeunes en fin d’apprentissage ou diplômés sans emploi ayant une volonté d’entreprendre.
Il offre la possibilité de bénéficier d’un prêt de 300 000 francs remboursable en un an. Cet effort remarquable est aussi constaté au niveau de l’Agence nationale de promotion et de garantie de financement des PME/PMI (ANPGF).