L’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (ACAT-Togo) a tenu samedi à Lomé une table ronde. L’événement a réuni des acteurs de la société civile et des journalistes. L’initiative est soutenue financièrement par l’Agence Française de Développement (AFD), et du ministère des affaires étrangères de Luxembourg. Il est question de la sécurisation de l’abolition de la peine de mort au Togo.
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la journée mondiale de l’abolition de la peine de mort, célébrée chaque 10 Octobre.
La célébration est placée cette année sous le thème : « Les femmes et la peine de mort : comment sécuriser l’abolition de cette peine au Togo ».
« Le droit à la vie de chaque individu est une valeur fondamentale dans toute société et l’abolition de cette peine est essentielle pour la protection de ce droit et aussi pour l’entière reconnaissance de la dignité inhérente à tout être humain », a fait savoir Bruno Haden, Secrétaire Général de l’ACAT-Togo.
Pour lui, l’abolition n’est pas synonyme d’impunité pour les criminelles. Ainsi, il invite les parlementaires à s’engager en faveur de ladite préoccupation par rapport au projet de protocole additionnel de l’Union Africaine.
A l’occasion, un appel a été lancé aux organisations de la société civile à mettre en place un groupe de plaidoyer de haut niveau pour le suivi de la sécurisation de l’abolition de cette peine au Togo.
De même, l’ACAT-Togo a lancé une sensibilisation religieuse, notamment à l’endroit des chefs coutumiers, des élus locaux, des journalistes, des acteurs de la justice et la population civile sur la sécurisation de cette abolition.
« Restez mobilisés sur la question de l’abolition de la peine de mort », a lancé M. Haden à l’endroit des défenseurs des droits humains.
Il a également invité les partenaires techniques et financiers à poursuivre leur soutien aux actions en faveur de cette lutte.
Rappelons que le Togo a aboli la peine de mort le 23 juin 2009, le 14 Décembre 2016, il a adhéré au traité des nations Unies sur cette peine.