Le vol 032 de la compagnie aérienne Togoline en provenance d’Abuja s’est écrasé jeudi à proximité de l’aéroport international Gnassingbé Eyadèma de Lomé. Bilan : 10 personnes décédées, 69 blessées dont 25 graves. Mais bonne nouvelle : il s’agissait simplement d’un exercice de simulation.
A peine l’accident signalé, le gestionnaire de la plateforme aéroportuaire, la SALT, société aéroportuaire de Lomé-Tokoin, les services de sécurité, la gendarmerie, le centre hospitalier, les services de l’État sont mobilisés pour s’occuper des blessés et sauver les survivants.
Rassurez-vous ! Il s’agit d’un exercice de simulation d’urgence grandeur nature dénommé « Epulo 2018 ».
Le scénario catastrophe était basé sur le crash d’un avion en dehors du périmètre de l’aéroport et sur l’intervention des secours.
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Il a permis de tester la réactivité des acteurs, le sauvetage des vies humaines et le maintien du fonctionnement des activités aéroportuaires.
Dokissim Gnama Latta, directeur général de la société aéroportuaire de Lomé-Tokoin (SALT) a salué la réussite de l’exercice et assure que les manquements relevés lors des interventions des différents acteurs seront corrigés.
La SALT se livre régulièrement à ce type de simulation en conformité avec les recommandations de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI).