Le District Autonome du Grand Lomé (DAGL) a entamé mercredi à Lomé une formation à l’intention des agents de recouvrement des communes d’Agoè-Nyivé. La formation porte sur le cadre d’exercice et les modalités d’exécution du recouvrement. Elle vise à outiller 56 agents de recouvrement des communes concernées pour une augmentation des recettes locales de leurs collectivités territoriales.
La formation couvre 3 jours. Elle intègre des notions entre autres les outils de mobilisation, les différentes sources de recettes communales et leur destination, les techniques de sensibilisation des redevables, les droits et obligations des agents, les effets de la fraude sur la trésorerie communale.
Elle a pour but de renforcer dans un premier temps, les capacités de 56 agents de recouvrement des 6 communes d’Agoè-Nyivé sur les techniques de recouvrement en vue d’améliorer leur niveau de connaissance sur le métier qu’ils exercent, et dans un second temps augmenter les recettes locales de leurs collectivités territoriales.
« La mobilisation et la bonne gestion des ressources financières constituent des actions urgentes et prioritaires pour toutes les collectivités territoriales pour permettre le développement local durable, axé sur la fourniture des services de base de qualité et l’amélioration des conditions de vie des populations », a indiqué Pierre Akoete Adambounou.
Pour des agents de recouvrement bien formés
Le coordonnateur du projet (PEUL III) précise que ce renforcement des capacités est impérieux car les ambitieuses initiatives locales ne pourront être exécutées que si l’apport des redevables devient important.
La formation des 56 agents de recouvrement de la préfecture d’Agoè-Nyivé fait suite à celle tenue à Kpalimé en 2021 à l’intention des agents de recouvrement de Golfe.
Elle s’inscrit dans le cadre de la 3è phase du Projet environnement urbain de Lomé (PEUL III) notamment dans son volet 2 « mobilisation des ressources financières » de la composante 2 « Appui à la gouvernance ».
Le PEUL III vise à mettre en place une filière intégrée de gestion des déchets solides et à renforcer les capacités institutionnelles, organisationnelles et financières du DAGL.
Il est financé par une subvention de l’Agence Française de Développement (AFD) et mis en exécution par le DAGL en remplacement de l’ancienne commune de Lomé.