L’autorité judicaire a dévoilé mardi les chefs d’accusation portés contre les responsables du mouvement NUBUEKE, interpellés dans la nuit du 19 octobre dernier. Les sieurs Messenth Kokodoko, Kokou Dodzi Eza et Ayao Fiacre Atsu, déférés ce jour à la prison civile de Lomé doivent s’attendre à répondre à une pile d’accusations.
Selon un communiqué du Procureur de la République, les détenus sont accusés de Groupement de malfaiteurs, trouble aggravé à l’ordre public, incitation à la révolte, menace et violence envers les représentants de l’autorité publique, destruction volontaire par incendie des biens publics, détention illégale des matériels militaires et complice de ces infractions.
Le communiqué précise qu’une perquisition au domicile de ces derniers a permis la découverte et la saisie des pointes métalliques entoilées, une paire de jumelles, de matériels militaires, des étuis de grenades lacrymogènes et divers objets susceptibles d’être utilisés pour commission des actes de violences.
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« Il résulte également des investigations des indices contre les nommés Kokou Dodzi Eza et Ayao Fiacre Atsu, tous membres de l’association NUBUEKE comme co-auteurs au complice du nommé Messenth Kokodoko, ce qui justifie leur interpellation » ajoute le communiqué.
De même, Blaise Essolisam Poyodi précise dans le document qu’il entend approfondir l’enquête et faire toute la lumière sur cette affaire.
Le mouvement NUBUEKE est créé en 2015 avec pour objectifs l’éducation à la citoyenneté, l’engagement citoyen, la sensibilisation et l’éveil des consciences.