La mortalité maternelle et néonatale est un phénomène fréquent au Togo. Cette situation est souvent due au manque de moyens financiers des patientes et des familles, ou parfois au manque de matériels dans les centres de santé. Pour remédier à ce problème, le gouvernement togolais vient d’initier un programme relatif à la gratuité de la prise en charge de la femme enceinte.
Le programme a été présenté mercredi à Lomé en conseil des ministres par la ministre déléguée chargée de l’accès universel aux soins, Mamissilé Akla Agba Assih.
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Selon la ministre, cette décision reste un engagement du Chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé.
« Elle entend réduire la mortalité maternelle et néonatale », dit-on.
C’est un programme qui sera mis en œuvre essentiellement dans les unités de soins périphériques. Sa mise en œuvre est estimée à 7,140 milliards de FCFA pour l’année 2021. Elle démarrera donc dans les plus brefs délais.
Au total, 4 catégories de prestations seront couvertes. Il s’agit de la planification familiale, la consultation prénatale (CPN), l’accouchement et la césarienne.
« L’initiative sera soutenue par une campagne active et renforcée de planning familial avec l’appui des agents de santé communautaire et l’implication des populations à la base afin d’inciter à l’espacement des naissances », a décliné Mamissilé Akla Agba Assih.
Un rapport de Plan International révélait en 2015 qu’au Togo la mortalité néonatale y est dramatiquement élevée, avec un taux de 34 % au niveau national.
Pour cette structure internationale qui œuvre pour améliorer la santé maternelle et infantile et le planning familial, les maladies infantiles aiguës mais évitables, les complications de l’accouchement, les carences nutritionnelles en sont en grande partie responsables. En outre, les services de santé de qualité sont peu nombreux et souvent difficiles d’accès.
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