C’est le dénuement total pour les volontaires nationaux togolais après cinq (5) ans de mission. Ces volontaires d’environ 400 crient le haro sur l’autorité qui est en train de les envoyer en chômage pour déficit d’une ligne dédiée pour leur prise en compte.
C’est la précarité sans précédente que les deux premières vagues du Programme National de Volontariat National au Togo devenu de nos jours Agence de Volontariat National au Togo disent vivre à la fin de leur contrat.
Ils allèguent qu’ils sont laissés pour compte malgré la promesse de l’État d’envisager une extension à titre exceptionnel de leurs contrats.
» Aujourd’hui, cinq ans de volontariat, plus de 350 jeunes volontaires nationaux sont à terme de leur mandat et se retrouvent actuellement à la maison dans une précarité totale « , indique une déclaration liminaire faisant objet d’une conférence de presse tenue mardi à Lomé.
Cependant en conseil des ministres du 26 octobre 2016, le gouvernement aurait donné l’ espoir à ces jeunes de verser la plupart d’entre eux dans la fonction publique.
Louis Lokou, ancien volontaire nous informe que malgré cette décision du Chef de l’Etat , seul le ministère en charge du développement à la base et celui chargé de l’agriculture ont gardé leurs volontaires nationaux en attendant d’éventuels concours pour les intégrer dans la fonction publique.
Face à cette situation, M. Lokou et les siens attirent l’attention du Président de la République sur le fait que 360 jeunes qui ont servi le Togo pendant cinq années sont actuellement à la maison.
» Nous implorons la clémence et indulgence du Président de la République pour que nous volontaires en fin de mission puissent reprendre le travail. Nous plaidons aussi qu’un concours spécial de recrutement dans la fonction publique dédiée uniquement à nous pour notre insertion professionnel » a émis Awali Ahamadou, ancien volontaire de Radio Lomé.
Toutes ces doléances ont fait objet d’une lettre ouverte adressée à Faure Gnassingbé le 06 février dernier.