A Akato-Viépé, à la frontière entre le Togo et le Ghana, 2 militaires togolais ont battu à mort un jeune ghanéen du nom de Félix Bedi Gedzah. Le drame est survenu dans un malentendu au sujet d’un téléphone portable. Les deux soldats sont aux arrêts de rigueur.
Les faits se sont produits en fin de journée de mardi et le décès du jeune homme sera communiqué par sa famille le lendemain. La situation a failli dégénérer à la frontière Togo-Ghana dans la journée de mercredi.
Le ministre de la sécurité et de la protection civile, le général Damehame Yark a réagi sur le drame.
« Les militaires auteurs des faits auraient sollicité les services de la victime qui leur est très familière pour les aider à recharger un téléphone portable. Ayant constaté que cette dernière ne revenait pas jusqu’à la tombée de la nuit, les 2 soldats se sont mis à sa recherche. Ceux-ci finissent par retrouver le jeune et le téléphone mais sans la carte SIM », explique le ministre.
Militaires aux arrêts
Le Général Yark avance ensuite que le jeune homme était incapable de donner les raisons qui ont conduit à la disparition de la carte et cherchait à s’en fuir.
« Il est poursuivi et rattrapé dans la brousse avant d’être conduit au poste où il a subi des sévices corporels… Ses parents l’ont récupéré plus tard mais le lendemain, on informe qu’il est mort », a détaillé le ministre.
Gal Yark a présenté les excuses du Togo au Ghana et appelle les populations environnantes au calme.
De même, il signale que les 2 éléments des Forces armées togolaises (FAT) sont mis aux arrêts et seront sanctionnés.