L’inadéquation formation-emploi qui est devenu un problème général dans l’ensemble des pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) est également due au manque d’efficacité, d’efficience et de pertinence dans l’enseignement qui est dispensé dans les universités publiques.
C’est en vue d’amener les enseignants des universités publiques de l’UEMOA à donner des contenus qui doivent permettre aux étudiants d’être qualifiés sur le terrain, que le Projet d’appui à l’enseignement supérieur a été élaboré par l’UEMOA. Il est question de permettre aux 8 pays membres de la zone d’établir un partenariat pour l’amélioration des filières de formation.
Ainsi, plus de 200 enseignants des universités publiques de l’UEMOA se sont réunis depuis mardi à Lomé, et ce pour 5 jours pour plancher sur la valorisation des nouvelles filières porteuses dans l’enseignement supérieur.
La session permettra aux enseignants chercheurs d’être en mesure d’apporter des améliorations significatives aussi bien au niveau de l’efficacité, de l’efficience que de pertinence de l’enseignement dispensé au niveau des universités publiques du Togo.
Le Directeur de l’enseignement supérieur du Togo, Essohanam Assima-Kpatcha a estimé que la qualité de l’enseignement supérieur doit reposer sur le principe d’un partenariat efficace entre les différents pays de l’UEMOA.
« Ce partenariat appelle à relever le défi consistant à assurer la réputation, la visibilité et l’attractivité de notre système d’enseignement supérieur. Ce partenariat doit permettre la création d’un cadre capable de garantir l’assurance qualité qui est un outil incontournable de promotion d’un enseignement supérieur compétitif », a déclaré M. Assima-Kpatcha.
Le projet soutenu par la Banque africaine de développement (BAD) comprend un ensemble d’activités dans les 8 pays de l’UEMOA.
Les directions et services techniques des ministères en charge de l’enseignement supérieur des pays de l’espace communautaire sont pris en compte. De même que les institutions d’enseignement et leurs communautés composées de plus de 740 000 personnes.