« Nous devons être un modèle pour les autres administrations et services publics. Notamment en termes d’activités, de ponctualités et en termes de comportements. Il n’est pas normale qu’un citoyen qui vient dans notre ministère pour obtenir un service dont il a légitimement droit, que j’apprenne, parce qu’il m’est arrivé de l’apprendre qu’on a fait payer des prestations qui sont censées être gratuites ».
Cette déclaration est celle du ministre de la fonction publique, du travail et de la réforme administrative, Gilbert Bawara aux lendemains de la commémoration de la fête du travail.
M. Bawara met ainsi en garde le personnel de l’administration publique contre les pots de vin et la nonchalance dans le traitement des dossiers et appelle à servir le peuple comme il se doit.
L’administration togolaise est minée par plusieurs mots dont la corruption. Et Gilbert Bawara veut sonner le glas aux pratiques de dessous de table qui consistent à intéresser l’agent public avant le dossier du citoyen ne soit traiter.
« J’appelle chacun au sens de la responsabilité afin que les services de l’Administration Publique puissent être améliorés. Il y a un département qui doit redoubler d’efforts. C’est la Direction de la Fonction publique », a-t-il dit ajoutant que les agents publics ne devraient pas être à la base du mécontentement des citoyens.
« Nous devons traiter les dossiers sans attendre la contrepartie qui n’est pas prévue par la législation », a-t-il souligné.
Les problèmes de l’administration générale togolaise sont diagnostiqués et connus même par les syndicats des travailleurs. Il y a quelques jours, la Synergie des travailleurs du Togo (STT), une centrale syndicale, a bouclé une campagne de sensibilisation des agents publics dont le but est de les amener à bien travailler dans l’intérêt des populations et à ne pas laisser place à la corruption.