Face aux tensions récurrentes entre agriculteurs et éleveurs, le gouvernement togolais renforce sa stratégie de prévention de la transhumance. Mardi, à Vogan, le Général Damehame Yark, Ministre d’État chargé des Ressources Halieutiques, Animales et de la Réglementation de la Transhumance, a présidé une séance de travail cruciale pour la stabilité sociale dans le sud-est du pays. A l’occasion, il a lancé un important appel aux différents acteurs.
Dialogue et cohésion au cœur des priorités
La rencontre a réuni autorités administratives, forces de sécurité, chefs traditionnels et représentants des deux principales communautés concernées à savoir : agriculteurs et éleveurs. Elle a permis de poser les bases d’un cadre de concertation pérenne. L’objectif est clair : instaurer un dialogue franc pour prévenir les conflits liés aux mouvements saisonniers de troupeaux.
La rencontre s’est soldée par une avancée significative : la création d’un comité intercommunautaire de concertation placé sous l’égide des chefs cantons. Cette structure agira comme médiateur local en favorisant la communication et l’anticipation des différends entre communautés.
Respect des textes sur la transhumance
Lors de son intervention, le Ministre d’État a insisté sur l’importance de l’application rigoureuse de la réglementation encadrant la transhumance, tout en encourageant les acteurs à privilégier le respect mutuel.
« Le respect mutuel et l’application stricte des lois sont les piliers d’une cohabitation pacifique entre agriculteurs et éleveurs », a déclaré le Général Yark Damehame.
Pour marquer la solidarité du gouvernement et la prise au sérieux des enjeux locaux, le Ministre d’État s’est rendu au chevet d’un agriculteur blessé lors d’une altercation récente à Vogan. Ce geste symbolique souligne la volonté de l’État de placer l’humain au cœur de sa politique de gestion des conflits liés à la transhumance.
La démarche du Général Damehame Yark vise à renforcer la cohésion sociale et à sécuriser les campagnes agricoles, tout en assurant la mobilité des troupeaux dans le respect des lois et des coutumes locales. Cette dynamique devra être poursuivie dans d’autres zones sensibles du pays.
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