Le procès des responsables des sociétés de trading arrêtés en octobre 2021 au Togo s’ouvre le 15 janvier prochain à Lomé. Au total 33 directeurs de sociétés et leurs collaborateurs sont appelés à comparaitre à l’audience et par devant la chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Lomé. On y retrouve évidemment Yaovi Dodji Diogo et Kossivi John Dogbevi respectivement propriétaires de CACESPIC-IF SARL et de J-Global Capital.
De façon générale, les mis en cause sont accusés d’exercer le trading, une activité déclarée illégale au Togo. Ils ont été arrêtés en 2021 pour avoir collecté des milliards auprès du public togolais. Incapables de retourner l’argent aux propriétaires, ils refuseraient de collaborer avec les autorités pour trouver une formule de remboursement.
Les responsables de sociétés de trading mis en cause
Il s’agit de DIOGO Yaovi Dodji « dit Hugues », KPELLY-GODZO Sename alias Simplice , LOKO Ogbohoun, SEDZRO Messan Edem ; AMENDENDI Koami Seyram ; DOGNAGLO Kodjovi Félix ; DEGBEVI Kossivi John ; ATTI Yaminou Rabiou; ADOU Aly Diallo; TAMAME Bendari Djambebou; ALATCHAO Aniki Amed; AMANA Balakyem Justin; AMEGANVI Edem; AMEDIAME Koffi Edoh; AWAGA Koffi Justin; SEWODO Kodjovi dit Junior; ALLEY Godwin;
GANDIGBE Wilfried Roger; AZIABLE Komlanvi; ADJIKOU Atsrobo Eyram dit Maranatha; BOCCO Kwasi Biova; DJILAN Komlan Dodji; AKPABLA Kokou Mensah; APEVON Akou Chimène; MESSAN Tèko; BODJONA Mazalo Sonia; BAGNON Tairou; ABIDOKO (SAR); ADETI Yaovi Edem; ADETI Steven; KONDI Emmanuel; BENSANH Afi et KPATCHA Jean-Paul.
Accusés de financement de terrorisme
Selon la citation envoyée samedi, ces 33 personnes détiennent des sociétés ou travaillent dans des sociétés de trading sans agrément. Dans le cadre des activités de leurs sociétés de trading respectives, elles offrent des formations en finance, l’agriculture, l’immobilier, le transport, les investissements sociaux, la vente des produits électroniques et la vente des automobiles.
Elles ont eu à collecter de l’argent auprès du public, à proposer des contrats d’investissement sur la base de l’économie numérique, à faire en grande partie de ces activités de trading des offres de retour sur investissement de 50 à 100% dans un bref délai.
Les présumés coupables ont dans les mêmes circonstances de temps et de lieu en tout cas non couvert par prescription, intentionnellement procédé à la conversation ou au transfert de biens qu’ils savaient ou auraient dû savoir que ces biens proviennent d’un crime ou d’un délit ou d’une participation d’un crime ou d’un délit, dans le but de dissimuler ou de déguiser l’origine illicite desdits biens.
Aussi, sont-ils accusés de procéder à la dissimulation ou au déguisement de la nature, de l’origine, de l’emplacement de la disposition du mouvement, ou de la propriété réels des biens ou des droits y relatifs, qu’ils savaient ou auraient dû savoir que ces biens proviennent d’un crime ou d’un délit ou d’une participation à un crime ou à un délit.
« Ce sont des faits prévus et punis par les articles 448 et 452 du nouveau code pénal et les articles 7, 113 à 117 de la loi uniforme n°2018-004 du 04 mai 2018 relative à la lutte contre le blanchissement de capitaux et le financement du terrorisme dans les états membres de l’Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA) », renseigne la citation de l’huissier.
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