Djimon Oré, condamné il y a deux ans pour outrages aux représentants de l’autorité publique et diffusion de fausses nouvelles, a recouvré sa liberté. L’ancien ministre de la communication est désormais libre de ses mouvements.
L’ancien député et chef du parti Front des patriotes pour la démocratie fait partie des 352 détenus ayant bénéficié de la grâce présidentielle de Faure Gnassingbé, le 31 mars dernier.
Djimon Oré et l’indépendance
L’ancien ministre de la communication a été arrêté à son domicile le 29 avril 2021. Quelques jours plus tôt, il avait tenu des propos très durs à l’endroit du pouvoir togolais, lorsqu’il esquissait le bilan des 61 ans d’indépendance du Togo.
M. Ore estimait que « le nombre de togolais morts sous le régime dépassait celui du génocide au Rwanda ». Il déclarait également que l’armée togolaise est une « armée d’occupation » et que les dirigeants sont à la solde de la France.
Déposé à la prison civile de Lomé depuis le 14 mai dernier 2021, Djimon Oré a été jugé 4 jours après par le tribunal de première instance de Lomé.
A l’issue du procès, il a été condamné à 2 ans de prison pour outrage aux représentants de l’autorité publique et diffusion de fausses nouvelles.