Les journalistes, Ferdinand Ayité et Joël Egah bénéficient depuis ce vendredi 31 décembre d’une liberté provisoire. Les directeurs de publication de « L’Alternative » et de « Fraternité » étaient détenus pour avoir critiqué deux ministres de la République togolaise.
La libération provisoire de ces professionnels de médias est intervenue un peu tard dans la soirée du 31 décembre. Désormais, ils sont libres mais placés sous contrôle judiciaire, tout comme Isidore Kouwonou qui a été impliqué dans le même dossier.
MM. Ayite et Egah ont été détenus le 10 décembre à la Brigade de Recherches et d’Investigations avant d’être transférés à la prison civile de Lomé le 24 décembre dernier.
Ils sont accusés d’avoir « critiqué » les ministres Kodjo Adedze et Pius Agbetomey. Ils sont poursuivis pour outrage à l’autorité et propagation de propos mensongers sur les réseaux sociaux. Dans le même dossier, Isidore Kouwonou, animateur de l’émission « L’autre journal » a été placé sous contrôle judiciaire.
Par ailleurs, selon les informations glanées ici et là, les familles des deux journalistes auraient demandé mercredi pardon aux ministres « diffamés ».
Une démarche qui s’ajoute à des multiples tractations des organisations professionnelles de la presse et des acteurs de la société civile qui ont, dès le début, plaidé pour leur libération.