Le ministre togolais en charge de la protection sociale, Guilbert Bawara a ouvert mardi la 3e édition des Universités du 3e âge. C’était en présence de ses collègues du développement à la base, Victoire Tomegah-Dogbe et de l’action sociale, Tchabinandi Kolani-Yentcharé. Cette manifestation initiée et organisée depuis 3 ans par l’Institut national d’Assurance Maladie (INAM), va toucher cette année 3000 personnes âgées et acteurs du secteur du 3ème âge. L’édition 2019 se régionalise et compte promouvoir la solidarité entre les générations.
L’INAM assure 110 000 cotisants pour près de 380 000 bénéficiaires de l’assurance maladie. Sur ce nombre, on compte 35 000 retraités civils et militaires. Pour Myriam Dossou-d’Almeida, Directrice générale de INAM, cette 3ème édition des Universités du 3e âge apporte la réponse à une des demandes des seniors, « celle de voir l’égalité entre les séniors du Togo et les actifs ».
Les activités de cette édition sont placées sous le thème : « Agir pour la solidarité entre les générations ».
Universités du en région
La particularité est que l’évènement, autrefois organisé uniquement à Lomé, se régionalise avec des activités programmées à Atakpamé et Kara. La raison en est que 35% des bénéficiaires se trouvent à Lomé et dans la région maritime suivi par la région des plateaux puis celle de la Kara. Viennent ensuite la région des plateaux et celle des savanes.
« Les universités du 3ème âge se transportent à Atakpamé et Kara cette année. Nous aurions voulu faire toutes les régions mais on ne peut courir en restant couché », a déclaré Myriam Dossou-d’Almeida.
La Directrice générale de INAM s’inscrit dans la perspective et annonce que dans les années suivantes, sa structure aura « l’opportunité d’associer retraités agriculteurs, artisans et seniors de toutes les catégories socio professionnelles aux universités du 3A dans toutes les régions ».
… les seniors de demain
Revenant sur le thème de l’édition, Mme Dossou-d’Almeida s’attend à une solidarité non seulement entre les malades et les bien-portants, entre les riches et les pauvres qui se matérialise par la contribution équitable sur la base de revenu et l’accès équitable aux soins mais surtout « une solidarité entre les jeunes et les moins jeunes, actifs et retraités ».
« Les actifs cotisent 3,5% de leur revenu et les retraites cotisent également 3,5%, l’état complète 3,5 % du montant. Le thème de cette année nous interpelle, nous tous qui cotisons aujourd’hui sans savoir quand est ce que nous serions malades mais surtout en espérant ne pas l’être. Nous sommes les seniors de demain et le gouvernement nous a permis depuis 2011 d’épargner pour nous soigner quand nous serions vieux », a-t-elle expliqué.
La patronne de l’INAM affirme que la solidarité intergénérationnelle est un « facteur de cohésion mais surtout de pérennité ».
Durant les 2 jours d’activités prévues à Lomé, les séniors auront droit à des informations scientifiques et de conseils qui leur feront comprendre le rôle à jouer pour avoir une vieillesse épanouie.
D’éminents docteurs animent les différents panels. Parmi eux, Dr Toulan, Dr Motte, Dr Barruet, Dr. Apeti ou encore le médecin spécialiste Dr Rougier.
Après Lomé, l’équipe de l’INAM débarque le 03 décembre à Atakpamé avant de mettre le cap sur Kara le 06 décembre.
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