Kodjona Kadanga vient d’annoncer le démarrage du recensement électoral en prélude aux prochaines élections législatives. Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) fonce et ignore tous les reproches de la Coalition des 14 partis politiques de l’opposition. L’opposition rumine sa colère en attendant l’arrivée à Lomé le 27 août prochain des facilitateurs de la crise.
Suite à une réunion tenue dans le courant de la semaine finissante avec les membres des Commission Electorale Locale Indépendante (CELI), la CENI a dévoilé le chronogramme du recensement électoral pour les élections législatives du 20 décembre 2018.
Selon le chronogramme, les enrôlements devront démarrer le 1er octobre prochain pour la Zone 1 qui concerne le sud du pays et le 17 octobre pour la Zone 2 qui comprend les régions du Nord du pays.
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Dans un mémorandum rendu public jeudi dernier, et dont copie a été adressée aux facilitateurs, l’opposition a fustigé jeudi l’attitude de la CENI. La Coalition exige la recomposition de l’institution pour l’organisation d’élections transparentes et consensuelles. De même, elle a proposé un recensement électoral national biométrique intégral afin d’avoir un fichier fiable.
Pendant ce temps, il est annoncé l’arrivée le 27 août prochain à Lomé des facilitateurs de la situation togolaise. Nana Akufo-Addo et Alpha Conde devront tenter de ramener les uns et les autres à de meilleurs sentiments pour une mise en œuvre consensuelle des décisions de la CEDEAO sous le regard du comité de suivi institué par les Chefs d’Etat et de gouvernement de l’organisation communautaire le 31 juillet dernier à l’issue du sommet de Lomé.