Les manifestations publiques de la coalition des 14 partis politiques de l’opposition togolaise annoncées sur toute l’étendue du territoire national n’auront plus lieu cette semaine. Ces activités politiques prévues par le regroupement politique sont repoussées d’une semaine. Une décision qui intervient 72 heures après que le ministre en charge de la sécurité a donné son accord à la déclaration des opposants.
Dans un communiqué publié mercredi la coalition a annoncé une légère modification de son calendrier pour raisons d’agenda. Initialement prévues pour démarrer ce jeudi 12 juillet, les manifestations sont reportées sur la semaine prochaine. Elles auront lieu désormais du 18 au 29 juillet prochains.
Un peu comme le communiqué du 10 juillet dernier, ces manifestations consisteront en des visites aux détenus des prisons civiles de Lomé, Sokodé et de Kara et en l’organisation des meetings d’information et de sensibilisation à Lomé, Tsévié, Kpalimé, Atakpamé voire Sokodé, Bafilo et Mango, des villes en état de siège.
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Le mot d’ordre est resté le même. Il s’agira de mobiliser les populations pour obtenir le retour de la Constitution de 1992 dans sa version originelle, les réformes institutionnelles, la révision du cadre électoral y compris le droit de vote des Togolais de la diaspora, la libération des manifestants arrêtés dans l’exercice de leur droit constitutionnel et la levée de l’Etat de siège de fait des villes de Mango, Bafilo, Sokodé, Tchamba, Kara et des quartiers de Lomé, l’arrêt immédiat des rafles dans les quartiers de Lomé et sur toute l’étendue du territoire et le retour des réfugiés et des déplacés.
Par ailleurs le Général Yark Damehame, ministre de la sécurité et de la protection civile dans sa lettre réponse du 09 juillet a signifié aux organisateurs qu’il prend acte de la programmation de ces meetings et les recommande à prendre des dispositions nécessaires pour que ces manifestations se déroulent dans le respect des lois et règlements en vigueur.