Plus de 651 fonctionnaires à la retraite au Togo à compter du 1er janvier 2026. C’est le ministère de la Fonction publique, du Travail et du Dialogue social qui fait le point. L’annonce s’inscrit dans la volonté d’aider ces agents publics à mieux préparer le départ à la retraite.
Les départs à la retraite concernent un large éventail d’institutions et de ministères jugés stratégiques. Parmi eux figurent les ministères de l’Économie et des Finances, de la Justice, de la Santé, de l’Enseignement primaire, secondaire et supérieur, du Travail et du Dialogue social, mais aussi ceux de la Communication, du Commerce, de la Planification et de l’Environnement.
Outre les départements ministériels, certaines institutions de souveraineté comme la Cour suprême, l’Assemblée nationale et la Présidence du Conseil sont également concernées. Cette vague de départs marque donc une étape importante dans la gestion des carrières au sein de la fonction publique togolaise.
Dans le lot, on retient le nom de Awina Atoute Outchantcha, administrateur des finances de classe exceptionnelle, Directeur général de la Société autonome de financement de l’entretien routier (SAFER) pour le compte de l’ancien ministère de l’économie et des finances. Pour le compte du ministère de la santé, on retrouve, parmi les départs, Anthony Katanga BEKETI, médecin neuro-chirurgien de la classe exceptionnelle, actuel président de l’Ordre national des médecins du Togo (ONMT).
Limite d’âge pour les fonctionnaires à la retraite
Selon les dispositions légales en vigueur, ces agents ont atteint la limite d’âge statutaire fixée par la réglementation. Leur départ ouvre une opportunité pour l’État de réorganiser son administration et de préparer la relève. Le gouvernement togolais ambitionne de rajeunir son personnel, de rééquilibrer les effectifs et d’adapter les compétences aux besoins actuels du service public.
Cette mesure devrait également permettre de favoriser la mobilité interne et de créer de nouvelles opportunités d’emploi pour les jeunes diplômés. Dans des secteurs sensibles comme la santé et l’éducation, où la demande en ressources humaines reste forte, des recrutements ciblés sont attendus dans les prochains mois.
L’annonce intervient à la veille de la préparation de la loi de finances 2026, qui devrait intégrer des mesures d’accompagnement pour soutenir la réforme du service public. Ces dispositions visent à garantir un passage de relais harmonieux entre les générations de fonctionnaires et à maintenir la qualité des services administratifs.
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