La Fondation Afrique Développement International (FADI) a observé samedi une activité de salubrité publique à Lomé. L’initiative a eu l’adhésion de plus de 300 personnes vivant dans le ghetto qui ont mis au propre certains services administratifs.
L’opération a débuté aux alentours de 07h 30 min. Elle a enregistré la participation des populations des ghettos du Grand Lomé, qui dans une dynamique volontaire n’ont pas hésité à retoucher les manches pour la mise au propre des enceintes et alentours du tribunal de grande instance de Lomé, la cour d’appel de Lomé et le ministère de l’administration territoriale, de la décentralisation et de la chefferie traditionnelle.
Salubrité publique : une opération de FADI
Tous se sont vêtus des gilets à l’effigie de la FADI. Les uns ont procédé au balayage, quelques groupes au sarclage des herbes et feuilles d’arbres, et les autres aux ramassages des ordures qui jonchaient les lieux. Une opération de ramassage des sachets plastiques qui ont des conséquences néfastes sur l’environnement s’est également déroulée.
L’opération fait partie d’un domaine d’action de la FADI, l’environnement. Elle s’inscrit dans le cadre d’une série d’activités initiées par l’organisation dans le but de valoriser les habitants du ghetto à Lomé.
A cet effet, en dehors de l’engagement de la FADI à mettre les pensionnaires des trois institutions étatiques dans un environnement propre, son opération de salubrité publique vise aussi à prouver la bonne volonté des gens de ghettos à contribuer au développement de la nation togolaise.
Extérioriser le volontariat des ghettos
« Nous voulons à partir de cette activité, montrer la capacité de nos amis des ghettos à travailler et à répondre à un appel, un appel qui est de les stimuler au volontariat parce qu’ils ont répondu favorablement à notre invitation sans aucune condition », a indiqué Eugène Atigan, chargé de communication aux projets de FADI.
Dans les enceintes de la cour d’appel et du tribunal de grande instance de Lomé, Talaka Mawama et Atchou Adjeoda respectivement procureur général de la République et président du tribunal de grande instance de Lomé ont apprécié le cours des événements. Ils ont profité pour appeler les participants à une prise de conscience.
« Nos gratitudes vont à FADI qui a mis au propre notre service et surtout à nos amis de ghettos que nous conseillons d’ailleurs d’avoir une vision pour l’avenir, c’est-à-dire à s’accrocher aux activités qui autonomisent l’homme », a déclaré M. Adjeoda.
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