L’association Solidarité et Action pour le Développement Durable (SADD) a tenu un séminaire-atelier les 27 et 28 derniers à Lomé. La formation a permis de renforcer les capacités des acteurs des départements ministériels ainsi que des promoteurs d’installations industrielles impliqués dans les secteurs de l’exploitation minière. Malgré un début mouvementé marqué par une intervention des forces de l’ordre invoquant l’absence d’autorisation, l’événement a pleinement rempli ses promesses.
Ce séminaire est soutenu financièrement par We Social Movements (WSM) de Belgique et le Comité Catholique contre la Faim pour le Développement (CCFD-TS) de France. Il a rassemblé une vingtaine de cadres étatiques de 4 départements ministériels, d’élus locaux et de promoteurs industriels.
Tout au long de l’événement, les échanges ont porté sur le thème, « Transition juste et devoir de vigilance : Quelle dynamique organisationnelle pour un cadre juridique adéquat et une implémentation réussie ? ».
Les sessions ont été conçues pour donner aux participants des connaissances nécessaires sur la transition juste et le devoir de vigilance.
Engagement de SADD pour la transition juste
Malgré l’interruption initiale du séminaire par les forces de l’ordre en raison de prétendues irrégularités administratives, l’événement a repris l’après-midi en visioconférence et s’est conclu le 28 juin dans un climat de satisfaction générale.
« Ce séminaire s’est déroulé autour de 5 thématiques élaborées selon les compétences, les capacités à développer et les objectifs de la mission. Les thématiques élaborées selon les compétences, les capacités à développer et les objectifs de la mission. Les thématiques sont animées de façon interactive. La présentation des thématiques a été précédée de travaux dirigés afin d’évaluer le niveau de connaissance des participants », a expliqué Yves Dossou, le Coordonnateur Général de SADD.
L’évaluation s’est tenue sur le plan de vigilance ou projet de plan de vigilance, la transition juste, le devoir de vigilance, les principes directeurs des Nations Unies et de l’OCDE et les problèmes environnementaux liés à l’exploitation minière au Togo.
À la fin du séminaire, des recommandations détaillées ont émergé, allant de l’amélioration du cadre juridique à la sensibilisation accrue à ces thèmes auprès des partenaires concernés à tous les niveaux. Les participants ont également préconisé la création et le renforcement de cadres de dialogue pour mieux gérer les risques sociaux, environnementaux et de gouvernance liée aux activités industrielles.
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