L’Association Petite Sœur A Sœur (PSAS) a organisé lundi à Lomé une journée de réflexion sur la prévention du phénomène de la prostitution. La rencontre a mobilisé les autorités administratives et traditionnelles du Grand Lomé. L’objectif est d’apprécier les activités menées dans leurs localités et de garantir des actions permanentes à l’endroit des jeunes filles.
La rencontre s’inscrit dans le cadre du projet « Amélioration des conditions de vie et de la santé des filles et des jeunes femmes vulnérables et leurs familles ». Elle a porté sur le thème : « La parenté responsable ».
La journée de réflexion a mobilisé une soixantaine de participants. Elle a été meublée par des exposés, des travaux de groupes et des présentations en plénière suivis de débats.
« Cette rencontre nous permet d’évaluer les activités menées à l’endroit des jeunes, suite aux plans d’actions élaborés précédemment, d’encourager les autorités administratives et traditionnelles à poursuivre les actions dans les localités afin de prévenir le phénomène de la prostitution. Nous allons travailler à responsabiliser les parents pour un mode éducatif efficient, et susciter la collaboration entre les différents acteurs pour lutter contre le phénomène de la prostitution », a indiqué la directrice exécutive de PSAS, Ama Yawo-Akotse.
Contre la prostitution
Les travaux ont permis d’adopter des résolutions pour la continuité des actions dans les différentes localités contre la prostitution. De leurs côtés, les différents acteurs qui ont pris part à la rencontre se sont engagés à travailler davantage pour obtenir des résultats probants.
Le projet « Amélioration des conditions de vie et de la santé des filles et des jeunes femmes vulnérables et leurs familles », est initié par l’Association Petite Sœur A Sœur en partenariat avec l’appui d’action Medeor et du Ministère Fédéral Allemand chargé de la coopération économique et du développement (BMZ).
Ce projet vise à améliorer la santé et à promouvoir l’autonomie des jeunes filles. Il comporte plusieurs composantes dont l’amélioration de leurs connaissances en matière de santé sexuelle et reproductive, sur l’hygiène et sur les compétences de vie courante.
Il y a également la formation sur la création et la gestion des activités génératrices de revenus, l’accompagnement psychologique et des activités de plaidoyer auprès des autorités et leaders communautaires pour prévenir le phénomène.