La Police nationale communique sur les sanctions prévues par le code pénal en matière de proxénétisme au Togo. L’objectif est de sensibiliser les togolais sur une pratique encore trop présente, mais sévèrement réprimée par la loi.
Au Togo, le proxénétisme, tel que défini à l’article 401 du code pénal togolais, ne se limite pas à l’exploitation directe de la prostitution. Il englobe tout acte visant à aider, protéger ou tirer un quelconque profit de l’activité sexuelle tarifée d’autrui. Cela inclut aussi bien le partage des revenus issus de la prostitution que le fait de recevoir de l’argent de manière régulière d’une personne qui s’y livre.
La loi s’attaque également à ceux qui recrutent, manipulent ou exercent une quelconque pression sur une personne pour qu’elle se prostitue ou continue à le faire. Ces différentes formes d’exploitation sexuelle sont qualifiées de proxénétisme, qu’elles soient organisées ou isolées.
« La sanction prévue pour ces agissements, aux termes de l’article 402, est une peine de cinq à dix ans de réclusion criminelle et d’une amende de cinq millions à vingt millions de francs CFA. L’auteur peut, en outre, être déchu de tout ou partie de ses droits civils, civiques ou professionnels » a précisé la note de la police.
Un point essentiel à retenir est que le client d’une personne prostituée n’échappe pas à la rigueur de la loi. Il est puni dans les mêmes conditions que le proxénète. Ce rappel vise à responsabiliser l’ensemble des acteurs, qu’ils soient impliqués directement ou indirectement dans la chaîne de la prostitution.
Avec cette chronique, la Police togolaise entend jouer son rôle préventif et alerter sur les conséquences pénales liées au proxénétisme, dans un pays où les autorités renforcent la lutte contre toutes formes d’exploitation humaine.
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