Au Libéria, le processus électoral connaît quelques soucis. La Cour suprême du pays pense qu’il y a des préalables à observer avant la tenue du 2e tour du scrutin prévu pour le 7 Novembre prochain. La décision de la cour fait suite à des recours formulés par certains partis ayant pris part au 1er tour de l’élection présidentielle. Pour éviter le blocage qui se profile, les Chefs d’Etat en exercice de la CEDEAO, le togolais Faure Gnassingbé et de l’UA, le guinéen Alpha Conde ont discuté mercredi avec les acteurs politiques libériens.
Le rejet des plaintes déposées par trois partis politique libériens ayant pris part au 1er tour de la présidentielle le 10 octobre dernier par la Commission électorale libérienne est à la base de la nouvelle situation en cours au dans le pays d’Ellen Johnson-Sirleaf.
Cette situation a poussé la Cour suprême à suspendre l’élection présidentielle et convoquer la Commission électorale nationale (NEC) pour être entendue sur la raison du rejet des recours des plaignants. La rencontre est prévue pour ce jeudi 02 novembre.
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Bien avant, Georges Weah, le candidat arrivé en tête de l’élection, a mis en garde les juges de la Cour Suprême contre toute décision pouvant créer l’instabilité dans la pays. La star et son parti sont contre toute reprise du vote.
Mercredi, les Chefs d’Etat en exercice de la CEDEAO, le président togolais Faure Gnassingbé et de l’Union Africaine, le guinéen Alpha Conde se sont rendus à Monrovia pour prendre langue avec acteurs politiques libériens afin de remettre les opérations électorales sur les rails.
« … nous discutons ensemble de la nécessité de faire aboutir le processus de l’élection présidentielle dans la paix et la quiétude au Libéria », a posté le président togolais Faure Gnassingbé sur son compte twitter.