Selon une enquête réalisée en 2016 auprès de 1000 étudiants de l’université de Lomé, 6% d’entre eux avaient déjà consommé des drogues. Cette enquête laisse entrevoir que la consommation des drogues ces dernières années au Togo s’est accentuée avec des conséquences drastiques allant jusqu’ à freiner le développement du pays. Pour venir à bout de cette pratique l’ANCE Togo organise mardi une conférence sur la « prise en charge des personnes en relation avec les drogues au Togo ».
La rencontre de l’Alliance Nationale des Consommateurs et de l’Environnement (ANCE-Togo) avec la presse se tient dans le cadre de la journée internationale des Nations Unies contre l’abus et le trafic des drogues célébrée chaque 26 juin.
L’événement a lieu également à l’occasion de la commémoration de la 4ème édition de la journée d’action mondiale dont l’une des activités principales est » soutenez. Ne punissez pas ».
L’initiative vise à promouvoir une meilleure prise en charge des personnes en relation avec les drogues; informer et sensibiliser les acteurs de la société civile sur cette prise en charge.
Pour une structure environnementale comme ANCE-Togo, il ne peut avoir d’échappatoire surtout quand elle mesure le degré de maux que la consommation des drogues engendre.
Selon les termes de références relatives à cette conférence, la consommation de drogues fragilise le milieu familial des usagers, engendre une déscolarisation précoce, la constitution de bandes et de formation de comportements déviants (vols, agressions, etc.). Le groupe le plus atteint est celui des jeunes dont la tranche d’âge oscille entre 20 et 34 ans. La plupart sont des garçons ayant eu leur première expérience de consommation entre 10 et 12 ans.
Pour atteindre l’objectif susmentionné, une demi-journée sera consacrée à cette conférence à laquelle prendront aussi part les acteurs de la société sur la situation générale en matière de drogues au Togo.
Sont aussi attendus, les représentants des organisations non gouvernementales, les associations œuvrant dans la lutte contre les drogues, les représentants des syndicats professionnels de travailleurs et les médias.